« L’intimidation est un problème relationnel dont la solution est, obligatoirement, relationnelle. Il s’agit d’un abus de pouvoir envers ses pairs qui s’exprime de différentes manières selon l’âge de l’agresseur. On parle d’intimidation lorsqu’il y a violence à répétition avec abus de pouvoir de la part de l’enfant agresseur envers l’enfant agressé » (Juvonen & Graham, 2001; Olweus, 1991; Pepler & Craig, 2000. Source : prevnet.ca).
À Tel-Jeunes, on estime que « l’intimidation est l’usage répété de son pouvoir et de ses forces pour faire du mal ou nuire à quelqu’un. C’est donc un rapport de force inégale.» Sur le site bullying,.org, exclusivement consacré à la question de l’intimidation, on peut lire que « l’intimidation est un comportement délibéré, répétitif, conscient et hostile fait par une ou plusieurs personnes avec l’intention de faire du mal (source : bullying.org).
Quoiqu’il en soit, l’intimidation prend plusieurs formes : elle peut être physique (coup, violence, agressions diverses…) ou psychologique. Dans ce 2e cas, elle est verbale (insulte, menaces, harcèlement sexuel) ou sociale (rumeurs, médisances, exclusion). La cyberintimidation entre dans cette dernière catégorie. L’extorsion est aussi une forme d’intimidation. L’intimidation peut être directe, alors que la jeune victime subira ouvertement les gestes humiliants de ces agresseurs, ou indirecte, alors qu’elle sera plutôt ignorée, rejetée ou humiliée. Cette forme d’intimidation est plus pernicieuse, puisque plus difficilement détectable. Un enfant sur 6 admet être victime d’intimidation, alors que 1 sur 10 se range ouvertement du côté des intimidateurs.
