Il n’y aura pas de Fête foraine le 15 mai prochain à La Malbaie. L’événement rassembleur, orchestré par la Maison de la famille depuis maintenant 5 ans dans le cadre de la Semaine québécoise des familles, fera relâche faute de financement.
Incapable de boucler le budget 2011 de sa Fête foraine, la Maison de la famille a pris la décision de suspendre les préparatifs de cette 6e édition « Nous avions étudié une nouvelle avenue de financement, mais nous avons reçu une réponse négative à la fin mars malgré l’enthousiasme dont on nous avait fait part. À un mois d’avis, cette mauvaise nouvelle a remis notre événement en question », de résumer la directrice Diane Martel, déçue de ne pouvoir compter sur cette forme de financement intéressante et récurrente pour cette fête populaire très courue des familles. « Nous soulignerons la Semaine québécoise des familles en organisant certaines activités comme nous le faisions par le passé avant la création de la Fête foraine », d’ajouter Mme Martel.
15 ans et un grand projet
Fondée il y a 15 ans, la Maison de la famille travaille actuellement à se trouver une adresse permanente. Démangé de l’école Félix-Antoine-Savard depuis 3 ans, l’organisme occupe depuis un espace locatif (voisin d’Infocom) en attendant une « vraie maison ». « Nous sommes dans la dernière année de notre bail et nous voulons avoir une résidence permanente pour consolider nos services et continuer d’offrir des services de qualité. Nous travaillons actuellement à acquérir une propriété à La Malbaie » de souligner Mme Martel. Cette résidence permanente permettrait notamment à l’organisme et ses quelque 200 membres de profiter d’une meilleure accessibilité des locaux, d’espaces adéquats adaptés aux besoins, d’espaces de stationnement suffisant ainsi que d’une cour extérieure. « La
Maison de la famille de Charlevoix
a besoin d’avoir «pignon sur rue» afin de régler plusieurs problématiques. Nous permettrons ainsi aux enfants de vivre une expérience de vie dans un climat stimulant et sain vers une meilleure adaptation sociale. Nous pourrons consolider les services offerts aux parents et investir davantage d’énergie auprès des familles, le tout dans un environnement de qualité à la hauteur de nos services », de conclure Mme Martel.
