La MRC de Charlevoix a soulevé un sujet délicat lors de sa dernière assemblée, soit l’intégration des enfants handicapés dans les camps de jour municipaux, une obligation pour laquelle les municipalités ne reçoivent pas actuellement l’aide appropriée, juge-t-on. «Je trouve ça aberrant que ces jeunes, qui ont un suivi quotidien durant 10 mois à l’école, soient laissés à eux-mêmes et à la responsabilité des municipalités quand arrive l’été. On n’a déjà à peu près pas de ressources humaines pour ces emplois-là », estime la mairesse de Saint-Urbain, Claudette Simard.
Selon les estimations, l’intégration de quelques enfants handicapés peut représenter des frais supplémentaires de 10 000 $ à 12 000 $ pour les municipalités qui opèrent des camps de jour. « Mais le véritable souci, c’est qu’il faut former nos jeunes adéquatement au niveau des interventions », insistent les maires des municipalités de Baie-Saint-Paul, Saint-Urbain et L’Isle-aux-Coudres.
Une table de consultation réunissant divers organismes et institutions comme Alti, le CSSSC, la Fondation de l’hôpital et le CLSC (qui a notamment offert de former les accompagnateurs engagés), des représentants des municipalités et la Fondation des amis de l’enfance exceptionnelle s’est formée afin de trouver des pistes de solutions pour le recrutement, la formation et l’aide financière permettant une intégration adéquate.
