Michel Guimond fait confiance au jugement des électeurs

19 avril 2011
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Le candidat du Bloc québécois n’ose pas réagir à la tactique de son opposant conservateur, bien qu’il croie que «le mythe de voter du bon bord pour avoir de l’argent, ça ne tient plus. La majorité des programmes sont normés.» C’est pourquoi il fait confiance au jugement des électeurs.

Michel Guimond ne tient rien pour acquis, mais il a du mal à cacher la confiance qui l’habite. Quand on lui demande ce que lui indique son pointage, il fait vaguement allusion au sondage du site internet du journal (www.charlevoixendirect.com) qui lui prédit une victoire sans équivoque. Rappelons toutefois qu’il ne s’agit pas là d’un sondage scientifique.

«La réception est bonne», jure-t-il, disant que les hôtes rébarbatifs étaient rares. «Une des qualités des électeurs de notre circonscription, c’est qu’ils te donnent l’heure juste et ce sont des gens civilisés», insiste M. Guimond.
Une rumeur voudrait qu’un débat portant uniquement sur l’assurance-emploi soit organisé à TVC-VM, à l’initiative du maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, un exercice auquel aimerait participer le candidat du Bloc.

M. Guimond a répété l’urgence de venir en aide au secteur forestier afin de relancer cette industrie. «Il est inacceptable de traiter ainsi les travailleurs de l’industrie forestière. Les conservateurs les laissent tomber au profit de l’industrie automobile de l’Ontario. Ça en dit long sur leurs priorités », déclare-t-il.

Il cite notamment, entre autres mesures, la mise en place d’un programme de diversification économique dédié aux collectivités dépendantes de la forêt ainsi que des mesures fiscales encourageant les activités de transformation, de modernisation et de développement de nouveaux produits.

« Contrairement aux conservateurs qui improvisent et font des annonces à la dernière minute, j’entends défendre les intérêts des travailleurs et des communautés liés à l’industrie forestière… Les gens me connaissent. Je ne travaille pas pour faire plaisir à Stephen Harper. Je travaille pour les gens de ma région, point final », conclut Michel Guimond.

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