Harper et ses candidats s’arrêtent dans la circonscription

14 avril 2011
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Michel-Éric Castonguay a reçu un coup de pouce inespéré, soit la visite du chef, Stephen Harper, dans Montmorency-Charlevoix-Haute-Côte-Nord, en compagnie d’une dizaine de candidats québécois dont Josée Verner, Daniel Petit, Steven Blaney et Denis Lebel. Le cortège conservateur était à Beaupré ce midi.

La question est inévitable : M. Castonguay croit-il que ce coup de force puisse faire basculer le vote? «On fait notre travail à tous les jours. Mais quand le chef vient ici, ça montre qu’il n’a pas oublié les régions. Et je vais faire partie de cette équipe qui prend les décisions à Ottawa», a-t-il dit, visiblement motivé par ce tonique.

Le premier ministre Stephen Harper a d’ailleurs commencé son discours en rapportant les efforts de son candidat. «Michel-Éric fait beaucoup de porte à porte. Les électeurs lui demandent pourquoi tenir des élections et il répond que c’est complètement irresponsable. Ce qu’ils disent aussi à Michel-Éric, c’est qu’ils étaient satisfaits de notre budget», a-t-il débuté.

Michel-Éric Castonguay discute avec Daniel Petit,. candidat dans Charlesbourg-Haute-Saint-Charles.

Le langage de Harper et aussi celui de Castonguay. Le premier ministre a énuméré une série de mesures promises pour aider économique les régions, mais répétant chaque fois que ça se ferait «sans taxes, ni augmentation des impôts sous un gouvernement majoritaire conservateur».

L’une d’elle, fort significative, est de déplacer l’administration centrale de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec (DEC) de Montréal vers un ou des centres régionaux.

Le candidat Denis Lebel, ministre responsable de cette agence jusqu’au déclenchement de l’élection, a admis «cogiter depuis longtemps» à cette idée, sans plan précis. L’Agence et ses 14 bureaux d’affaires gèrent pour le Québec un budget autour de 200 millions $ et emploie autour de 350 fonctionnaires. M. Castonguay s’est engagé à tout faire pour obtenir les fruits de cette décentralisation s’il est élu.

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