Castonguay se moque des engagements de Guimond
Comme à son habitude, le candidat conservateur Michel-Éric Castonguay attaque la crédibilité de son opposant du Bloc québécois. Pourtant, il avait dit qu’il ne voulait pas faire une campagne de dénigrement.
«Je n’ai pas le choix d’expliquer aux gens ce qui se passe. Je ne veux pas nécessairement attaquer M. Guimond, mais je dois réagir quand ce n’est pas crédible», justifie M. Castonguay, qui qualifie les engagements de son adversaire de «belles paroles» uniquement.
«Quelles sont ses véritables réalisations au cours des 18 dernières années? Est-il vraiment crédible quand il parle? C’est ce qu’on doit se demander. Le Bloc a soumis 300 projets de loi en 18 ans, il y en a 4 qui ont été acceptés : 3 changements de nom de circonscription et une fête commémorative», dit-il.
Mieux encore, il croit même que «son manque de leadership a donc empêché le comté de progresser du point de vue du développement économique». Ce qui l’amène à être impatient de débattre publiquement, même s’il craint que ça vire en «show de cirque» étant donné le «caractère bouillant» des deux hommes.
Michel-Éric Castonguay assure que personne ne lui dicte quoi dire et à qui le dire : «Je n’ai aucun interdit de parler et je ne refuse aucune entrevue», dit-il. Il admet qu’il préfère parler des dossiers régionaux avant des enjeux nationaux.
Il cite souvent le député Bernard Généreux qui, selon ses dires, aurait apporté plus en une seule année que ce que le prédécesseur du Bloc, «dans l’opposition éternelle», a pu faire durant son règne. Reste que le candidat conservateur est actif sur le terrain. Il doit avoir déjà mis en place une façon de travailler avec les élus pour le 3 mai.
