Le chemin de la Martine cause des maux de tête
Un citoyen de Petite-Rivière-Saint-François, Benjamin Viant, qui réside sur le Chemin de la Martine, a fait parvenir une plainte au maire Gérald Maltais et aux médias dénonçant l’état de cette route. Il peut d’ailleurs compter sur l’appui d’une vingtaine de citoyens, qui appuient sa plainte.
M. Viant est bien décidé à se faire entendre pour que la municipalité agisse. «Trouvez-vous normal d’offrir des chemins d’accès aussi pitoyables aux propriétaires de votre village qui doivent emprunter cette «route» (un bien grand mot pour ce chemin du bout du monde) matin et soir. N’oubliez pas que si pour vous c’est une route secondaire, pensez que pour nous, habitants de la Martine, c’est notre voie de circulation principale !»
Le citoyen a fait parvenir 24 photos appuyant sa plainte en plus d’une vidéo qui a été mise sur You Tube. Il s’inquiète aussi pour la sécurité des résidents en cas d’urgence. «Et si quelque chose de grave arrive, qu’en est-il de notre sécurité versus les services publics obligatoires : pompiers, police ou encore ambulance… y avez-vous pensé ? Ils doivent se déplacer vite, très vite, pourront-ils ou peuvent-ils encore le faire ?… Certainement pas !», se désole-t-il alors que même l’autobus scolaire n’emprunte plus ce chemin.
Depuis le début de l’hiver, les résidents doivent éviter un trou béant sur le chemin. «Avez-vous pensé, ou ne serait-ce qu’imaginer que nous sommes systématiquement obligés de passer sur l’autre voie, en plein virage, au risque de créer un accident pour éviter cela? Et ça, c’était au début de l’hiver… Maintenant, le chemin au complet est impraticable, nous ne savons plus ou rouler pour les éviter ces trous, normal il y en a partout.»
M. Viant demande une solution rapide au maire Maltais. «Cette «route» est un véritable champ de mines et fait peur à tout le monde… qu’attendez-vous pour bouger, que la population déjà mince disparaisse ne pouvant plus supporter cela ? Pourquoi je paye des taxes aussi astronomiques pour cette municipalité qui ne me donne strictement aucun service; pour une surévaluation ? Qui profite à qui?»
Le maire Maltais est conscient du problème puisqu’il a affirmé lors d’une consultation publique lundi dernier que la municipalité devait investir sur le Chemin de la Martine et sur celui des Vieilles-Côtes. Une résolution adoptée en février indique qu’une portion de 2,3 kilomètres sera refaite d’ici deux ans au coût de 600 000 $. Un tronçon d’un kilomètre sera pavé en 2012.
