Hôpital de La Malbaie: la Ville n'en démord pas

16 mars 2011
Temps de lecture :

Le discours rassurant du CSSS de Charlevoix et le lancement de l’appel d’offres pour les travaux de rehaussement parasismique à l’Hôpital de La Malbaie ne font pas fléchir la Ville de La Malbaie qui maintient son discours et attend toujours une confirmation du ministre Yves Bolduc pour un nouvel hôpital.

Le 8 mars dernier, la présidente du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix (CSSSC) Diane Truchon-Mailloux s’était dit sensible à l’inquiétude populaire et affirmait que le ministre Yves Bolduc serait contacté afin d,assurer la population.

Une réponse jugée « tiède » par la mairesse de La Malbaie Lise Lapointe : « J’aurai voulu qu’elle soit à nos côtés et comprenne bien nos préoccupations. » D’ailleurs, la Ville de La Malbaie garde le cap. Elle réclame toujours une réponse du ministre à sa résolution adoptée le mois dernier et dans laquelle elle lui demandait de suspendre sa décision de travaux de rehaussement parasismique de l’hôpital, le temps de tenir une étude semblable à celle réalisée à Baie-Saint-Paul pour établir s’il y a ou non-urgence d’agir, ainsi que de confirmer par écrit la construction d’un nouvel hôpital.

Appel d’offres

Toujours sans permis de la Ville de La Malbaie, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Charlevoix a tout de même lancé le 11 mars dernier l’appel d’offres pour l’exécution des travaux de rehaussement parasismique du bâtiment de la rue Saint-Étienne. Une façon « cavalière » de procéder, selon la mairesse Lise Lapointe, et qui « démontre le peu d’égard et de sensibilité du ministre pour la population. (…)Nous envoyons une lettre au ministre pour lui rappeler poliment qu’il n’a toujours pas la permission de procéder. » Elle ajoute que « la confirmation écrite n’est toujours pas venue et ils veulent procéder aux travaux. Il y a lieu de s’inquiéter. » Le conseil de ville a également adopté une résolution d’appui à la coalition de citoyens Opération-hôpital qui a vu le jour dernièrement. La colation a également obtenu le support du conseil municipal de Baie-Sainte-Catherine lundi.

Partager cet article