Sani-Charlevoix investira 100 000 $

9 mars 2011
Temps de lecture :

Consciente de la sensibilité du public envers l’environnement, l’entreprise Sani-Charlevoix prévoit apporter des améliorations à son site de traitement des eaux usées de Saint-Irénée et assure que son entreprise respecte les normes environnementales.

L’entreprise Sani-Charlevoix a été pointée du doigt dans le cadre d’un reportage à l’émission La Facture. L’un de ses bassins de décantation, contenant des eaux usées domestiques, aurait en effet débordé lors de fortes pluies. Une situation qualifiée d’exceptionnelle par l’entreprise qui prévoit investir entre 100 000 et 150 000 $ pour l’amélioration de son site. « Cette décision d’investir a été prise avant même d’avoir pris connaissance du reportage de La Facture », d’assurer Jean-Eude Dufour, président de l’entreprise. « Nous voulons faire les modifications qui s’imposent pour éviter que ce genre de situation se reproduise. Nos installations sont conformes tel quel, mais rehausser les bassins nous donnera une soupape de sécurité. »

Aménagé en 1991 selon les normes du ministère de l’Environnement, le site de traitement des eaux usées de Sani-Charlevoix est situé à environ 2 kilomètres de la route 138, à l’extrémité du territoire de la municipalité de Saint-Irénée. Suivi par un ingénieur et inspecté annuellement par le ministère de l’Environnement, le site comprend trois séries de bassins permettant la gestion des eaux usées provenant de fosses septiques. Entreposée dans un premier temps dans des bassins de décantation, la partie liquide est ensuite transférée dans les bassins de sédimentation et ensuite d’infiltration. Deux lits de séchage accueillent quant à eux la partie solide des eaux usées, qui peut ensuite servir de fertilisant. Le site traite annuellement environ 7000 mètres cubes d’eaux usées, soit environ les deux tiers de sa capacité. Les 11 puits de regard répartis sur le site donnent trois fois par année des informations sur la qualité de l’eau souterraine, données qui, selon ce que nous avons pu vérifier, sont irréprochables depuis l’ouverture du site.

Si les installations de Sani-Charlevoix ont vieilli depuis 20 ans, M. Dufour constate que la population est de plus en plus sensible à l’environnement. « Cette situation nous fait réfléchir. Nous n’avons rien à cacher et je peux faire visiter le site n’importe quand à qui veut comprendre comment ça marche. De notre côté, nous allons sensibiliser nos employés sur l’importance de la propreté des lieux et lors des opérations », d’ajouter M. Dufour.

Partager cet article