Sept ans pour construire les deux hôpitaux

22 février 2011
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Sept ans pour construire les deux hôpitaux
Dans le scénario idéal et si le ministre ne modifie pas la donne, Charlevoix-Ouest devrait fréquenter un nouvel hôpital en 2015-2016 et deux ans plus tard, ce sera au tour des gens de Charlevoix-Est.

C’est ce qu’a affirmé le directeur général du Centre de Santé et de Services sociaux de Charlevoix, Guy Thibodeau. «Le projet, c’est un hôpital dans deux installations», a-t-il dit. En fait, toutes les étapes, si complexes soient-elles, seront menées simultanément jusqu’à la construction qui se fera en deux phases.

Pour construire un établissement du genre, par exemple le tout dernier construit au Québec, Le Gardeur, il faut compter entre 18 et 24 mois, ce qui explique le deux ans entre les deux projets.

Actuellement, un comité de travail sur l’organisation des futurs soins et services est à décrire le plan clinique, tant sur le plan médical qu’administratif. Il sera présenté à L’Agence de Santé au début mars. Le comité des partenaires a été mis au courant de la démarche.

Mais soyez prévenus, peu de bouleversements sont à prévoir. On sait déjà que les deux endroits auront une urgence, des lits de courte durée et deux blocs opératoires, incluant les services tels que l’imagerie médicale et le laboratoire. Baie-Saint-Paul conserve la psychiatrie et l’ophtalmologie tandis que L’obstétrique et l’orthopédie demeurent à La Malbaie. Pour les autres, c’est le critère de complémentarité qui primera.

Tout le projet est en mode rapide. Six mois pour échafauder un plan fonctionnel et technique, plan et devis à l’automne 2012 avec une firme spécialisée pour une séquence entre 12 et 18 mois et enfin la construction, en deux phases. À titre d’exemple, Le Gardeur a nécessité 8 ans. Ici, pour deux hôpitaux, l’échéancier en prévoit 7.

«C’est complexe, mais en même temps on connaît notre organisation, on a nos indicateurs de mesure. S’il devait y avoir une relocalisation temporaire, c’est certain qu’il faudrait revoir nos délais parce que l’exercice va demander beaucoup d’énergie de notre équipe», explique M. Thibodeau, qui ajoute une priorité d’investissement de taille : devenir un employeur de choix.

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