Jean-Pierre-Anctil a été le premier comptable agréé à s’installer en permanence à Baie-Saint-Paul en 1975. Originaire de Lévis, cet homme humble, intègre et d’un grand professionnalisme a su faire sa place dans la municipalité. La Société d’histoire de Charlevoix raconte son parcours dans sa Revue d’histoire numéro 67.
Au cours du lancement dimanche dernier, plusieurs personnes ont tenu à saluer le travail de l’homme d’affaires, qui a pris sa retraite cette année. «M. Anctil a été une présence marquante pour Baie-Saint-Paul, a souligné le maire Jean Fortin. Son travail était fait de façon hautement professionnel et d’une grande intégrité. Il conseillait les différents organismes sans jamais compter son temps.
Durant sa carrière, le comptable agréé a notamment élaboré le montage financier du Cirque du soleil en 1984. L’année suivante, il s’est associé avec Alain Aubé et Michel Pichette et a ainsi fondé l’entreprise Aubé, Anctil et Pichette, comptables agréés, qui avait un bureau à Baie-Saint-Paul et un à Québec. En 2006, l’entreprise devenue Aubé, Anctil, Pichette et associés comptait sept employés à temps plein et un à temps partiel.
Le principal intéressé était très ému, mais aussi honoré lorsqu’il a pris la parole. «Au début lorsque ma femme Francine Thibeault m’a parlé de ce projet, j’étais réticent. Après m’être remis de mes émotions, je suis content de ce qui a été fait. J’ai laissé une trace si minime soit-elle dans l’histoire, a-t-il exprimé avec humilité. Je remercie les clients qui m’ont fait confiance. Au-delà des chiffres, il y a l’humain. Je n’aurais jamais imaginé une telle reconnaissance pour ma fin de carrière.»
La Revue d’histoire numéro 67 contient aussi un article sur Adolphe-Basile Routhier, auteur des paroles de la chanson «Ô Canada» en plus des plébiscites de 1892 et de 1942 dans la circonscription de Charlevoix. Comme nouveauté, les lecteurs pourront découvrir des chroniques généalogique, militaire et ferroviaire, rédigées respectivement par Christian Harvey, Raymond Falardeau et Denis Fortier. Une œuvre de Bruno Côté orne la couverture.
Rappelons que les dons demeurent l’unique moyen de financement de la Société d’histoire de Charlevoix, qui a publié 67 numéros depuis 1985.
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