Mois cruciaux pour Grand-Fonds

17 février 2011
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Le président du Mont Grand-Fonds, Michel Couturier, se donne un an pour compléter le montage financier du projet de développement du mont Grand-Fonds. Première étape : récolter les 1,2 million $ promis par les gens d’affaires en 2008. Mais pour y réussir, la mobilisation du monde politique est nécessaire.

 «625 000 $, c’est ce qui est confirmé, ce que nous avons à mettre sur la table demain matin. Nous faisons la relance sur les promesses déjà enregistrés lors de notre levée de fonds», confirme M. Couturier.

Plus facile toutefois de cogner aux portes avec des statistiques qui prouvent la croissance de la station de ski, comme le précise le directeur général, Daniel Bouchard : «En trois ans, ce sont des augmentations de notre chiffre d’affaires de 23 %. Nous sommes parmi les stations de ski de notre catégorie qui enregistre les plus fortes progressions».

L’achalandage suit évidemment la même courbe. Entre les saisons 2008-2009 et 2009-2010, le ski de fond a grimpé de 23 % et le ski alpin de 37 %. Les ventes de billets par les hôtels sont aussi en hausse, signe que l’infrastructure attire les touristes. Pour les mêmes années, elles sont passées de 38 000 $ à 53 000 $.

Le projet est maintenant estimé autour de 7 millions $ dont 3 millions $ ont déjà été investis, notamment sur le système d’enneigement, les remontées mécaniques et les infrastructures sanitaires. Le reste, c’est pour refaire le chalet. Tout compter, incluant les 800 000 $ de la ville et les 2,8 millions $ du gouvernement, il manque encore quelque 2 millions $.

«Si on veut réaliser ce projet, il nous faut la mobilisation de la classe politique. C’est une clochette que j’agite. Quand il y un feu dans notre cour, on se mobilise très rapidement. Mais pour une fois, on pourrait se mobiliser pour quelque chose qui va bien», lance M. Couturier, qui n’hésite pas à mettre son poste en jeu si c’est ce qu’il faut pour garantir la réussite du projet.

Si M. Couturier insiste sur la date butoir du 1er avril 2012, c’est à la demande des partenaires financiers qui ne pourront promettre encore plus longtemps les sommes nécessaires à la réalisation du plan de développement.

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