La recherche de terrains en priorité

Aussitôt que le plan de gestion du chantier sera défini, le Centre de santé et de services sociaux se mettra à la recherche de terrains pour accueillir les futurs hôpitaux, nouvelle qui plaira aux maires de Baie-Saint-Paul et de La Malbaie, eux qui sont déjà à la recherche d’emplacements.

 «Il nous faut définir comment on va gérer les tâches, du genre qui fait quoi. Faut absolument se donner une structure pour mener à bien ce chantier. Après, rapidement, il nous faudra trouver des terrains à Baie-Saint-Paul et à La Malbaie», a indiqué le directeur général du Centre de santé et de services sociaux, Guy Thibodeau.

Ce dernier assure que l’échéance de trois à cinq ans tient toujours. Il admet que construire les deux hôpitaux en même temps est une hypothèse à l’étude, même si, à la lumière des annonces ministérielles, il ne peut le garantir.

L’étape des analyses de besoins se mettra aussi en branle, ce qu’on appelle dans le jargon les plans fonctionnels techniques. «Faut requestionner certains éléments, par exemple le nombre de lits. Il faut aussi tenir compte de la complémentarité optimale telle que souhaitée par le ministre», dit-il.
M. Thibodeau est encore incapable de dire ce qu’il adviendra des lits destinés aux soins de longue durée. «Ça fait partie de l’analyse des besoins. Je pense que tout le monde sait qu’on ne regroupera pas des personnes âgées dans un 4e étage», dit-il.

M. Thibodeau estime que la révélation de la Société d’histoire corrobore ce qu’avançaient les études parasismiques. Il répète qu’il est néanmoins possible de construire sur le même terrain ou encore sur les terrains avoisinants à condition que les sols soient préparés, «un peu comme l’a fait M. Gauthier pour son hôtel», rappelle-t-il.

Reste une donnée majeure, celle d’une relocalisation temporaire ou non. On attend une orientation sur cette question à la fin du mois de mars. «On est prêts pour une relocalisation temporaire. Si jamais les nouvelles vont dans ce sens, ça nous replace au printemps 2012», affirme M. Thibodeau.
Le fait de geler le processus de relocalisation a pour effet de le retarder. Ce n’est donc plus à l’automne 2011, mais bien au printemps 2012 que ce scénario pourrait être appliqué.

M. Thibodeau précise aussi que l’hôpital de La Malbaie demeurera la possession du Centre de santé, un espace qui est loin d’être perdu selon lui. Il donne l’exemple de l’hébergement en croissance, des services administratifs à location, des services du CLSC et des activités connexes qui pourraient y trouver refuge. Mais il s’agit là de pure spéculation parce qu’encore une fois, il faudra se référer à l’analyse des besoins pour y trouver une réponse.

Enfin, M. Thibodeau redit que la stratégie de communication sera maintenue. La ligne info-projet sera publicisée et des moyens d’informer la population seront mis en place.