Un milieu de vie pour chacun

Par Emelie Bernier 1 Décembre 2010
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Pour que les 5 centres d’hébergement et de soins longue durée travaillent tous ensemble à faire de ces lieux de véritables milieux de vie, un comité s’est longuement penché sur la question. Résultat de la démarche charlevoisienne : une charte de vie et de travail en milieu d’hébergement, doublé d’un guide d’accueil et d’accompagnement de la clientèle.

 

L’heure est peut-être à l’incertitude dans le domaine de l’hébergement longue durée du côté de Baie-Saint-Paul, mais la démarche n’en est que plus pertinente, selon la conseillère en milieu de vie Nancy Girard et Robin Roy, du CSSS. C’est à l’initiative des conseillères en milieu de vie Nancy Girard et Nicole Lajoie que le guide a vu le jour, suite à l’adoption, en janvier dernier, de la charte. Le guide, sous forme de cartable, est distribué aux familles et aux résidents, qui y trouvent toute l’information pertinente sur les droits et responsabilités de chacun, incluant les employés.

 

« Ce sont de nouvelles façons de faire que l’in préconise, plus de place aux choix du client. Si une dame aime se lever à 11h ou prendre son repas à sa chambre, c’est son choix. Tant qu’elle fait ce choix de façon éclairée, nous voulons le respecter. C’est une façon de regarder le résident autrement », explique Mme Girard.  

Le guide est en fait une « première base » à cette nouvelle approche. « Chaque centre a sa couleur, mais nous voulions partager une base commune et c’est vers ça qu’ont mené les discussions du comité », de renchérir Mme Girard.

 

Guy Thibodeau, directeur général du CSSSC, salue l’initiative qui permet de concrétiser les orientations ministérielles de 2003 visant une transformation des milieux de soins en milieux de vie. « Ça permet de se donner des valeurs. La démarche a été faite dans le respect de la clientèle », croit-il. Questionné sur le momentum, M. Thibodeau admet que « la séquence n’était pas prévue ». « La charte, comme le guide, deviennent des outils pour améliorer les services. C’est une question d’attitude, de façon d’aider, et ça, peu importe le milieu », conclut-il.

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