Le président de la FIS au Massif

30 novembre 2010
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Il y avait de la fébrilité hier matin au Massif. C’est que le président de la Fédération internationale de ski, Bernhard Russi, et le président d’Alpine Canada, Max Gartner, sont venus voir le tracé proposé pour une descente masculine internationale.

 

Bref, c’est M. Russi qui détient le sort d’une éventuelle candidature olympique de Québec entre ses mains. Son rapport est attendu d’ici 10 jours. Au terme de sa visite de plus de deux heures sur le terrain, il s’est montré très peu loquace.

 

« Vous savez très bien que je ne ferai pas de rapport ici. Ce ne serait pas sérieux de faire un rapport maintenant, si court après l’inspection. L’inspection a été très bien préparée. Je vais envoyer le rapport à Équipe Québec et Alpine Canada et après, c’est eux qui donneront les informations en ce qui concerne une descente masculine de haut niveau», a indiqué l’ex-skieur suisse, voulant éviter toute conclusion hâtive découlant de sa visite sur le terrain.

 

Il a assuré que sa seule présence signifiait que le projet est sérieux. « Si je travaille, c’est toujours sérieux. Les gens ont fait un bon travail, bien préparé et bien étudié, autant sur les plans que sur le terrain», a-t-il ajouté avant de se taire.

 

Le président d’Alpine Canada, Max Gartner, qui participait à la visite, s’est dit excité «de l’intérêt de Québec à vouloir tenir des compétitions internationales». Il attendra le rapport avant de pouvoir faire davantage de commentaires.

 

Le président d’Équipe Québec, Claude Rousseau, a pu s’entretenir avec M. Russi, hier soir avant la visite et en fin d’avant-midi, après

la visite. Ce

dernier s’est dit en accord avec la façon de travailler du président de la FIS. «Il analyse les sections du tracé qu’on propose et voit, comparativement à d’autres tracés internationaux,  comment ça se compare. Il va venir donner un classement de la montagne sur une échelle de 1 à 10», explique M. Rousseau, confiant d’obtenir une bonne note.

 

M. Rousseau a rencontré M. Russi pendant plus de deux heures la veille de sa visite sur le terrain. «Les gens pensaient que c’était seulement un cheminement pour les Olympiques d’hiver. On a dit non, c’est un cheminement  qui est continu, d’amener des événements internationaux à Québec», a-t-il fait valoir.

 

On a présenté un seul des 11 tracés que contient le rapport technique. La solution rencontrerait les standards et coûterait 100 millions $ selon le gouvernement du Québec.  C’est l’équipe du Massif qui a coordonné la visite. «On a pris la ligne de pente qui est proposée et c’est à M. Russi d’en développer les subtilités. Depuis le début

Daniel Gauthier

a manifesté son intérêt à participer et nous, l’équipe du Massif, on met l’épaule à la roue et on essaie de rendre les choses les plus faciles possibles pour tout le monde», de dire le directeur général, Pierre Raymond.

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