Le Service alimentaire et aide budgétaire (SAAB) de Charlevoix-Est a besoin des dons des gens que ce soit en denrées ou en dons afin de remettre des paniers aux personnes moins nanties pour Noël. Le mois de décembre est une grosse période pour l’organisme qui reçoit de plus en plus de demandes.
En moyenne, le SAAB distribue entre 70 et 80 paniers de Noël aux personnes dans le besoin. «Nous demandons la collaboration des gens afin de nous permettre d’aider notre clientèle grâce à leurs contributions, a soutenu le président du conseil d’administration du SAAB, Alain Thivierge. C’est une période cruciale pour notre organisme qui existe depuis 23 ans. Nous ne nous occupons pas seulement du problème de l’alimentation de notre clientèle. Nous sommes en mesure de les référer à d’autres organismes en cas de besoin. Nous voulons que l’aide soit la plus complète possible.»
Pour recueillir les dons ou les denrées, les employés du SAAB seront au Centre commercial Place Charlevoix le jeudi de 13h à 17h, le vendredi de 13h à 20 h et le samedi de 10h à 14h, et ce durant les trois prochaines semaines. Des boîtes pour recueillir les aliments ont été déposées chez Provigo, Métro et le marché IGA de Clermont.
La Guignolée des médias se tiendra pour sa part ce jeudi de 7h à 9h et de 11h à 13h. À La Malbaie, les bénévoles, dont fait partie l’Hebdo Charlevoisien solliciteront la générosité des individus sur le pont Leclerc. La même activité se tiendra à Baie-Saint-Paul à l’intersection des boulevards Mgr-de-Laval et Raymond-Mailloux.
Les dangers de l’endettement
Le SAAB a aussi profité de la présence des médias régionaux pour parler de la trop grande sollicitation au crédit en collaboration avec la Coalition des associations des consommateurs du Québec (CACQ). À l’approche du temps des Fêtes, plusieurs individus pourraient être tentés d’offrir des cadeaux qui surpassent leur budget.
Dans un sondage effectué par la CACQ, un Québécois sur cinq affirme que la carte de crédit est une incitation à acheter davantage que ce que lui permet son budget. «Dans notre pratique, on observe que les gens trouvent normal d’être endettés et pour la majorité des gens qui se retrouvent dans nos bureaux, cette situation est causée par la surutilisation des cartes de crédit, a constaté Rosanne Villeneuve, directrice du SAAB. La société d’hyperconsommation nous envoie l’image qu’il est normal de dépenser plus que ne le permet le budget. La carte de crédit est un instrument trop facile d’accès.»
