Après sa dramatique sortie aux Jeux de Vancouver, la planchiste Dominique Maltais entend bien regagner sa place parmi les meilleures en 2011. Le premier test aura lieu à Lech Am Arlberg, en Autriche (7-8 décembre) pour une première Coupe du monde.
« Il est vrai que les Jeux de Vancouver ont été difficiles pour moi. J’ai montré beaucoup de courage en prenant le départ. Je ne pouvais pas être plus préparée pour cet évènement. C’est une suite d’accidents qui m’a détruit autant physiquement que mentalement », a dit l’athlète de Petite-Rivière-Saint-François, qui, après coup, a su qu’elle rivalisait avec douloureux pneumothorax.
«J’y ai pensé et rêvé longtemps aux Jeux, ce fut très difficile à digérer, croyez-moi! J’ai réussi à tourner la page lorsque je suis retournée sur ma planche à neige lors d’un camp d’entraînement en Nouvelle-Zélande, en août. Je suis maintenant prête à tourner la page et la concurrence n’a qu’à bien se tenir. Après les Jeux de Vancouver, j’ai pris du temps pour me reposer et réorienter mon approche pour cette prochaine saison», a dit l’athlète, médaillée de bronze de Turin, qui amorce sa 7e saison sur le circuit de la Coupe du Monde.
Rien n’arrive pour rien comme Dominique le dit si bien. À la suite d’examens médicaux plus approfondis, les médecins ont décelé un problème majeur de santé qui a nécessité une opération, dont elle s’est complètement rétablie.
L’objectif premier cette année est de terminer sur le podium aux Championnats du monde de La Molina, en Espagne, qui se dérouleront du 14 au 23 janvier. Son deuxième objectif est d’être constante toute la saison pour remporter un autre Globe de cristal de sa discipline. Elle souhaite aussi récolter plusieurs médailles en Coupe du monde.
«Je me sens plus en forme que jamais physiquement et mentalement. L’entraînement sur neige va toujours aussi bien. Je m’entraîne cette année sur une planche beaucoup plus performante et les temps obtenus dans mes entraînements le démontrent. Les nombreuses fractures et opérations des dernières années sont par ailleurs derrière moi», jure-t-elle.
