L’UPA bloque l’accès aux sentiers sur les terres agricoles: L’industrie touristique en otage

Par Emelie Bernier 22 novembre 2010
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Comme Éric Desgagnés, président de Tourisme CHarlevoix, Jean-Jacques Etcheberrigaray directeur général du Fairmont Le Manoir Richelieu et producteur agricole (La Ferme Basque de Charlevoix) qualifie ni plus ni moins de « chantage » et de « prise en otage » la démarche de l’UPA et redoute l’effet de celle-ci sur ces deux industries intimement liées.  Lors du gala de la chambre de commerce du 18 novembre dernier, il ne s’est pas gêné pour dénoncer la « mafia de l’UPA ».

 

« Je comprends qu’il y ait des démêlés, mais se servir de nous comme otage, ce n’est pas bienvenu, surtout dans Charlevoix! Nous (ndlr : l’industrie touristique) faisons vivre l’agriculture locale », s’emballe-t-il. Il estime que les conséquences sur la saison hivernale pourraient être « catastrophiques».

 

« La motoneige, c’est ce qui nous fait vivre l’hiver ! », n’hésite-t-il pas à renchérir.

Il jette le blâme sur l’UPA. «C’est un organisme qui n’a pas de vision, très totalitaire.C’est très dangereux de suivre un leader qui n’a pas de vision. Ça mène droit au précipice », croit-il.

 

Alors que la plupart des tours opérateurs sont en pleine prévision de leur saison hivernale, Jean-Jacques Etcheberrigaray craint de voir les clientèles européennes et américaines se tourner vers des marchés plus stables. « Même si la décision change et que tout est réouvert, le mal est fait », insiste-t-il.

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