congrès local du PQ: belle journée pour Marois

21 novembre 2010
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Le leadeship de Pauline Marois ne fait pas de doute dans sa propre circonscription. Le congrès local a été populaire avec la présence d’une centaine de militants, mais aussi unanime sur l’appui accordé au chef.

On lui a notamment dit que le financement atteignait 51 000 $, 5e en chiffres absolus chez le PQ, et que le nombre de membres dépassait les 1700 militants dans Charlevoix. Ils étaient près d’une centaine, à la polyvalente Saint-Aubin, à préparer la table pour les étapes régionales et nationales de 2011. Visiblement heureuse de cette bonne note,  la principale intéressée était aux premières loges pour apprécier ce vent d’air frais, qui soufflait à Baie-Saint-Paul.

Loin des débats houleux sur les propositions concernant la souveraineté entendus dans d’autres congrès locaux, le congrès a néanmoins mis la souveraineté à l’ordre du jour, mais pour adopter «la ligne du plan Marois avec enthousiasme», de dire le vice-président Gilles Bouchard.

«Quand on regarde l’histoire du PQ, on est habitué, c’est un parti d’idéologies et ce que nous entendons ailleurs ne nous insécurise pas. On ne note pas une diminution du moral», assure M. Bouchard. Peut-être pas inquiétant, mais  certainement « agaçant», admettra-t-il.

Le président Pierre-Paul René jure qu’il n’a jamais «été question dans les coulisses de l’hypothétique parti de Legault». À choisir, il préfère que «ça continue à parler au PQ que le silence dans les congrès de libéraux».

Leur chef Pauline Marois a affirmé qu’elle avait «compris qu’ils (ceux qui ont contesté son approche pour accéder à la souveraineté) étaient d’accord avec l’essentiel, ils voulaient ajouter quelques ingrédients. Alors adoptons l’essentiel, on s’assurera que les autres ingrédients sont là pour la suite des choses», dit-elle.

Elle a rappelé que son plan n’était que très peu différent de celui de Jacques Parizeau en 1994. «Si on peut faire un large consensus, c’est mon objectif, et qu’on travaille dans la même direction. Je sens ça malgré les petits soubresauts que nous avons depuis quelques semaines, je sens que les gens veulent resserrer les liens, qu’ils veulent travailler dans une même perspective. Notre objectif est de faire la souveraineté, choisissons le même chemin, choisissons au moins un», dit-elle.

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