Des étudiants du cégep initiés au slam

11 novembre 2010
Temps de lecture :

Le slam est un art qui a pris beaucoup d’essor au cours des dernières années. On le retrouve sur disque et dans les festivals. Grâce à des voix comme Grand Corps malade, Abd al Malik, Queen Kâ ou Mathieu Lippé, il amène la poésie jusqu’aux oreilles les plus hésitantes…

Ivy est certes le slameur le plus connu du Québec. C’est lui qui a fondé la Ligue québécoise de slam (LIQS) et l’équipe Slamontréal. Représentant du Québec à la Coupe du monde de slam en France en 2007 et médaillé de bronze au Grand Slam national en septembre 2010, le poète est bien placé pour faire connaître cette forme de création. D’ailleurs, il consacre la plus grande partie de son temps à propager l’art de dire, en donnant des ateliers à des jeunes. C’est ce qui l’a ramené au CECC en octobre dernier.

« Mario Lapointe m’a invité à venir donner un atelier dans son cours de chanson contemporaine, parce que le slam a des ramifications dans la chanson et on s’y intéresse de plus en plus », dit-il en souriant, heureux de revenir dans Charlevoix.

La douzaine de participants ont relevé le défi lancé par Ivy : écrire, laisser parler ses émotions, plonger dans le vide pour voir ce qui en ressort, soit l’étincelle d’un poème. « Le résultat étonne souvent les jeunes, qui s’aperçoivent qu’ils sont capables de faire de la poésie. »

L’ardent défenseur du verbe croit d’ailleurs qu’avec des ateliers comme celui qui a été donné aux jeunes de la région, le message fait son chemin : « Le slam n’est pas une façon d’écrire des poèmes, mais de les faire entendre. Ce qu’il faut retenir, c’est que la poésie est à la portée de tous ! »

Partager cet article