André Larouche a vécu le plus beau jour de sa vie

5 novembre 2010
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Le dimanche 17 octobre, André Larouche a vécu la plus belle journée de sa vie. À Place Saint-Pierre, à la Cité du Vatican, lui et ses deux fils, Marc et Steeve, ont assisté à la canonisation du frère André.

 

« C’était le plus beau jour de ma vie. J’ai vécu des moments solennels d’une rare intensité », dit celui qui a passé une quarantaine d’années à vénérer le frère André et à promouvoir son œuvre, en distribuant, notamment aux malades de l’hôpital de La Malbaie, images et médailles. «J’ai vécu l’aboutissement d’une vie de dévotion. C’est difficile de vous dire toute l’énergie qui se dégageait ce jour là à Rome ».

 

Sur place, une foule évaluée à 60 000 personnes sont venues des quatre coins de la planète pour honorer la vie et l’oeuvre de l’une des six personnes qui ont été acceptées parmi les saints de l’église universelle. On évalue à 5000 ceux qui étaient présents pour le frère André:

« Nous avons vu le pape Benoit XVI de très près. C’est impressionnant. Lorsqu’il a nommé le frère André Bessette, j’ai versé des larmes. Mais c’était des larmes de joie, pas de tristesse.», dit M. Larouche, qui a accordé en direct de Rome des entrevues à plusieurs médias, dont CIHO-FM, TVC-VM et le 98,5 FM de Montréal et son animateur Jean Pagé.

 

 

En plus d’accompagner son père, Marc a eu l’occasion de couvrir la canonisation du frère André en qualité de journaliste pour LE SOLEIL. « Je me souviendrai de cette journée toute ma vie. J’ai couvert un événement historique. Le Vatican, c’est une grosse machine. Je devais me faire comprendre avec des bouts d’italien, d’anglais et de français. La passerelle de presse était située tout en haut des immenses colonnes où se trouvent des statues. Le pape est passé à trois pieds de moi. Je vivais un mélange d’émotions personnelles et professionnelles. Et il est tellement arrivé de hasards qui ont fait que je me suis toujours retrouvé à la bonne place au bon moment avec les bonnes personnes, qu’il y avait certainement du frère André là-dessous. J’en suis tellement convaincu que j’ai entrepris l’écriture d’un livre sur le sujet », dit Marc.

 

« Nous avons été élevés avec le frère André. Chaque fois que moi ou mon frère Marc allions à Montréal, nous devions toujours passer par l’Oratoire St-Joseph et revenir avec des centaines de médailles et de photos que papa remettait ensuite aux malades. Quand ça allait mal, il nous disait toujours de mettre ça dans les mains du frère André. Et toujours, ça se replaçait », poursuit Steeve, mentionnant que lui, son père et son frère ont aussi visité le Musée du Vatican, la chapelle Sixtine et plusieurs autres site historiques de Rome.

 

André Larouche, qui vivait aussi son baptême de l’air et en était à premier voyage loin de son Charlevoix natal, ne regrette qu’une chose : que son épouse Réjeanne n’ait pu faire le voyage:

 

«  Nous lui avons parlé au téléphone. Elle connaît l’importance du frère André dans notre famille et était très heureuse. C’est certain que j’aurais aimé qu’elle soit avec nous physiquement, mais elle l’était à chaque instants, en pensée.»

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