Pauline Marois, résidante permanente de Charlevoix

28 octobre 2010
Temps de lecture :

Depuis lundi, Pauline Marois est une résidante permanente de Charlevoix. Elle vient d’acheter une résidence en montagne à Saint-Irénée.

La question devait un jour ou l’autre revenir sur le tapis. « Si je suis étonnée, oui et non. Je connais assez les gens pour savoir que quand on dit qu’on va faire quelque chose, il faut le faire, sinon ça les déçoit. Et moi je leur ai dit que j’allais venir m’installer dans Charlevoix », dit-elle.

La maison est située dans le développement résidentiel haut de gamme du Hameau du Cap Blanc, à l’est de Saint-Irénée. « Ce dont on rêvait, c’était vraiment une vue sur le fleuve imprenable et suffisamment fonctionnelle pour recevoir nos enfants. Elle est de bonne dimension, mais pas surdimensionnée. On en a une grosse à vendre, on n’en voulait pas une autre grosse », a-t-elle dit avec un sourire.

De fait, son vaste domaine de l’Île-Bizard à Montréal est toujours en vente au coût de 8 millions $. Mme Marois est toujours propriétaire d’un terrain, également à Saint-Irénée, où elle projetait de construire sa résidence; ce projet a été abandonné parce qu’il exigeait trop de temps et d’énergie pour être réalisé.

Elle compte vendre ce terrain. Elle détient également, en copropriété, un chalet au bord du fleuve, toujours à Saint-Irénée. Elle en avait d’ailleurs ouvert les portes aux médias lors de la dernière élection. Évidemment, s’ajoute un appartement à Québec.

Les résidences de ce secteur accessible par une route de gravier sont de type villégiature. Il y en a une dizaine. À terme, le développement en prévoit 25. Le prix demandé tourne autour d’un demi-million $ pour les trois ou quatre mises en vente.

Mme Marois espère que cette acquisition mettra fin aux rumeurs. Les libéraux en particulier laissaient entendre que « elle vient dans Charlevoix, mais elle veut s’en aller dans Terrebonne. Ils m’avaient trouvé un comté à Montréal, ce n’est pas des farces », dit-elle sur un ton qui en dit long. «C’est une arme en moins pour mes adversaires », a-t-elle conclu.

Partager cet article