Les festivités du 15e anniversaire du CECC ont été courues

26 octobre 2010
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Les différentes activités organisées pour célébrer le 15e anniversaire du Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC) ont su plaire aux jeunes qui se sont présentés en grand nombre. Une centaine de personnes ont pris part aux activités de volley-ball, d’hockey cosum et d’improvisation samedi en après-midi. En soirée, environ 250 jeunes et moins jeunes se sont retrouvés à la Cité d’Art pour le gala reconnaissance et la soirée retrouvailles.

Dès le début du gala, les organisateurs ont rendu hommage à Jean Lajoie, Gilbert Dumont, Claude Harvey, Gilles Banville, Rosaire Bertrand, Pierre Asselin et Benoît Simard, sans qui le CECC n’aurait pu voir le jour. «C’est grâce à la passion animée des pionniers, qui ont cru à leur rêve, que les étudiants ont accès à des études supérieures, a souligné la directrice du CECC, Gina Pinet. La région de Charlevoix a su se prendre en main grâce à leur détermination. Nous remercions aussi les membres du comité espoir 93. Aujourd’hui, le mouvement se poursuit avec Campus Charlevoix.»

Les enseignants Gabriel Giguère et Geneviève Laurin ont interprété la chanson qui a bien résumé la soirée «CECC dreaming».

Au fil des ans, le CECC a permis à plus de 900 Charlevoisiens d’obtenir leur dîplome ou d’accéder au marché du travail. «Selon le palmarès des meilleures écoles secondaires publiques au Québec, on constate que les écoles qui se démarquent sont celles à taille humaine comme le CECC, a noté Michel Gravel, directeur général du cégep de Jonquière. C’est un atout de premier plan, vous n’avez pas à être gênés de miser là-dessus. La période est maintenant propice à une forte croissance.»

Comme ancienne étudiante du CECC, Élise Tremblay a recueilli les commentaires du professeur Mario Lapointe et de l’ex-étudiante Nadia Murray.

Les étudiants et leurs enseignants ont fait un bref retour sur les trois différentes cohortes. Émile G. Ouellet a d’ailleurs rappelé qu’il avait campé au CECC pour dénoncer le gouvernement de Jean Charest en 2005. «Nous avions dénoncé le changement de bourses en prêts. La grève avait duré trois semaines, a-t-il rappelé. 

 

Vanessa Gagnon a offert une bonne prestation sur la scène de la Cité d’art.

Le gala et la soirée retrouvailles ont su répondre aux attentes de chacun, selon la directrice Gina Pinet. «C’était très agréable, les jeunes se sont retrouvés et ont eu du plaisir. Le groupe «Le comité» a réussi à soulever des montagnes avec de la musique des années 1995 et 1996. Nous avons aussi profité de cette occasion pour remettre des prix à nos employés qui ont cumulé au moins cinq années de service.»

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