La réserve mondiale de la biosphère a la cote

Par Emelie Bernier 25 octobre 2010 Initiative de journalisme local
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150 personnes ont participé vendredi dernier au Forum Ensemble vers un territoire durable pour Charlevoix, organisé par la Réserve mondiale de la Biosphère. Pour l’équipe de la réserve, il s’agit ni plus ni moins de la renaissance de l’organisme, doublée d’une profession de foi envers sa priorité numéro, soit le développement durable de la région.

 

À l’issue du forum, Claude Letarte, coordonnateur de la réserve, était vanné, mais satisfait.

« Ce que je trouve extraordinaire, c’est la diversité de provenance des participants. On a des gens du milieu forestier, du milieu agricole, des jeunes, des profs de cégep, des élus… De Daniel Gauthier au curé de La Malbaie! C’est une confirmation, comme si on renouvelait nos vœux après 20 ans », image-t-il.

Le tiers des participants était constitué de simples citoyens, « un bon signe », selon M. Letarte. « Les gens sont déterminés à faire quelque chose, à s’impliquer et ils se sentent concernés. L’élément fondamental, c’est la mobilisation. De 15 bénévoles, on est passé à 150 militants!»

 

Le dernier forum avait eu lieu en 1991 et ceux qui ont connu les deux événements n’y voient guère de ressemblance. « En 1991, c’était un forum plus international et définitivement plus intellectuel. Ici, on a tenté de souligner les bons coups de la région et aussi de déterminer des pistes d’action concrètes et réalisables, à notre échelle.», constate M. Letarte.

 

Bernard Maltais, qui partageait avec son homologue préfet Dominique Tremblay la présidence d’honneur de l’événement, a aussi été enchanté par la constitution de l’assemblée. « Il y avait de nouvelles figure, le débat s’en est trouvé enrichi. Selon moi, ça lance une nouvelle phase dans l’appropriation de la réserve par les collectivités locales. C’est une journée à marquer d’une pierre blanche, même s’il reste beaucoup de travail à faire afin de colliger l’information et de la transformer en plan d’action », commente M. Maltais. Il croit cependant que la réserve doit rester apolitique et que les MRC ne doivent pas se déresponsabiliser, une opinion partagée par Claude Letarte.

Gilles Gagnon, président de la Réserve, est aussi positivement impressionné par le contenu qui a émané du forum. «La formule des micro-conférences était bonne, mais on a peut-être manqué de temps pour les échanges. Maintenant, on devra choisir quelques-uns des points qui ont été soumis.  La Réserve ne pourra vraisemblablement pas donner de suivi à tout ce qui est sorti, mais la formule des petits comités pour la suite de certains projets est sur la table. » Le forum a selon lui permis de donner de la crédibilité à la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix. «On ne se le cache pas, on vient de prouver qu’on  une place à prendre. On est revenu sur la carte », conclut-il. 

 

 

 

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