Gens d'affaires: une salle comble, mais mitigée

22 septembre 2010
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Les gens d’affaires ont assisté en très grand nombre à la rencontre d’information d’hier concernant l’épineux projet d’enfouissement des fils sur la rue Saint-Jean-Baptiste et leur participation pour débourser le 1,1 million $ manquant. La salle du conseil municipal était divisée puisque certains commerçants ont défendu le projet bec et ongle alors que d’autres étaient complètement contre leur totale participation dans ce dossier.

Les gens d’affaires ont pu apprendre la somme supplémentaire qu’ils devront débourser pour l’enfouissement des fils. «Par cette rencontre, nous voulons montrer aux gens le montant que le projet d’enfouissement des fils représente en plus de leur donner l’information afin que tout le monde sache de quoi il est question», a noté Bruno Labbé, membre du comité Ad hoc. L’emprunt est de 1, 1 million $ réparti sur 25 ans au taux de 5 %, ce qui représente un remboursement annuel de 85 000 $. Les gens d’affaires devront ainsi débourser 80 $ par 100 000 $ d’évaluation.

Frédéric Tremblay, représentant des gens d’affaires, a profité de la rencontre pour justifier les raisons pour lesquelles, les gens d’affaires présents à la séance du conseil municipal du 31 août ont choisi de payer 100 % de la facture. «Un sondage a été envoyé à 125 entreprises par courriel. Le comité a reçu 97 réponses, dont une seule négative. Nous avions autant de personnes que ce soir qui nous disaient de ne pas abandonner ce projet».

Trois possibilités

Trois plans ont été présentés aux gens d’affaires pour le paiement de cette nouvelle taxe. Selon le plan A, les commerçants débourseront le montant cité plus haut. Le plan B prévoit d’aller chercher d’autres montants auprès du gouvernement, mais sans avoir de garantie. Le dernier plan consiste à voir la volonté des gens de se prendre en main en organisant des activités de financement. Les plans B et C peuvent être acceptés ensemble.

Mario Tremblay, propriétaire du salon de quilles Quillorama, a pour sa part profité de la fin de la séance pour demander un vote caché. Ce qui lui a été refusé par André Simard. «Ce n’est pas le mandat du comité. Le vote doit passer par la procédure de la réglementation municipale. Nous ne sommes pas légitimer pour faire cela.»

André Simard s’est dit satisfait de la rencontre qui s’est somme toute bien déroulée. «Les gens ont apporté des commentaires intéressants. Nous avons déjà des noms de ceux qui veulent s’impliquer. Il n’y a rien de gagner. Nous allons travailler fort sur les plans B et C pour faire diminuer la facture. Nous allons choisir le plan une fois que la résolution sera passée.»

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