La SPCA de Charlevoix flirte avec les deux MRC

19 juillet 2010
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Contre vents et marées, la Société pour la protection de la cruauté envers les animaux de Charlevoix (SPCA) célèbre cette année son 25e anniversaire.

 

Les célébrations entourant l’heureux événement ont démarré, dimanche dernier, par un brunch au Domaine Forget et se poursuivront, le 6 août, avec un 5 à 7 à l’auberge les 3 Canards et par une activité «boîte à lunch», le 25 septembre, au Parcours des berges, à Clermont.

 

Le conseil d’administration a profité des cérémonies protocolaires avant le brunch dominical pour honorer le président fondateur Michel Bouchard et la directrice générale Monique Murray pour son dévouement depuis 22 ans pour la protection des animaux.

Mme Murray a alors annoncé publiquement qu’elle avait été nommée inspecteur par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) :

 

«Mon mandat consiste à ce que les conditions de vie des animaux domestiques se fassent dans les règles de l’art», a-t-elle précisé.

Deux autres inspecteurs seront nommés sous peu par le ministère pour œuvrer dans les régions de Baie-Saint-Paul et de Forestville.

 

Plan d’action

 

La SPCA de Charlevoix a récemment mis sur pied un comité stratégique pour trouver un terrain d’entente favorable avec les deux MRC du comté pour le mieux-être des animaux.

 

 

L’organisme va également parrainer la municipalité de Forestville qui souhaite se doter d’un refuge à l’image de celui qui est situé dans le secteur de Rivière-Malbaie : «Le sort des animaux est devenu problématique à Forestville. On a même déjà vu des gens qui voulaient se débarrasser de leurs chiens ou de leurs chats venir les attacher auprès de la machinerie lourde sur le terrain de la ville», a laissé savoir la mairesse Micheline Anctil, seule représentante élue parmi ceux et celles qui avaient été invités au brunch pour souligner le 25e anniversaire de l’organisme charlevoisien.

 

 

L’entente avec les deux MRC est urgente selon la nouvelle présidente Christiane Tremblay : «La loi stipule que chacune des municipalités doit se doter d’un refuge pour la protection des animaux. Dans les faits, notre organisme couvre l’ensemble du territoire de Charlevoix et plusieurs municipalités ne sont même pas partenaires. Le bien-être de nos animaux concerne tout le monde sans exception. Notre organisme a besoin de revenus pour veiller au grain. Nous avons même de la misère à trouver du financement pour nourrir toutes les bêtes à l’intérieur de notre refuge. Il faut parfois en venir à pratiquer l’euthanasie, faute de moyens», déplore Mme Tremblay, en guise de conclusion.

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