Session des quais: la SOGIT presse le pas

12 mai 2010
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La Société de gestion des infrastructures de transport (SOGIT) se donne 50 jours pour conclure la session des quais de Pointe-au-Pic et Cap-à-l’Aigle. En fait, elle n’a pas vraiment le choix puisque le fédéral menace, à défaut d’un déblocage, de retirer les 7,5 millions $ qui accompagneront le transfert.

«Si on ne se vire pas de bord, on va perdre l’enveloppe de 7,5 millions $», lance le directeur général du CLD, Guy Néron. Et ne vous méprenez pas, ce n’est pas au fédéral qu’il y a du sable dans l’engrenage, mais bien du côté provincial, qui tarde à donner son aval.

«Le gouvernement du Québec veut savoir si le fédéral donne assez d’argent et on est capable de l’administrer. C’est normal, il ne veut pas qu’on retourne frapper à leur porte pour demander de l’argent», explique M. Néron, qui confirme que tous les documents nécessaires ont été acheminés.

L’accueil d’un bateau de croisière en 2009 et la date arrêtée du démarrage d’un train touristique sont deux éléments qui, aux yeux de M. Néron, aident au dossier, du moins à démontrer la viabilité et la rentabilité du projet. Il est néanmoins confiant d’arriver à une conclusion satisfaisante dans le délai prescrit.

M. Néron admet que les deux installations sont précaires, et aussi importantes l’une que l’autre. Dans le cas de Cap-à-l’Aigle, où on prévoit de l’enrochement, on se croise les doigts pour que le quai supporte un dernier hiver. De récentes photos acheminées par les kayakistes sont éloquentes.

«Pour des travaux, c’est plus réaliste en 2011», admet M. Néron. Il n’écarte pas certaines actions de protection et de stabilisation dès cet automne, à condition évidemment d’obtenir un règlement de cession des quais d’ici le 30 juin.

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