Sensibiliser les personnes âgées aux différents abus

6 mai 2010
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Plus de 150 personnes ont assisté à la présentation de la pièce «Réveille toi Arthur» de la troupe poivre et sel de Gatineau hier à la salle des Loisirs de Saint-Hilarion. Les aînés ont ainsi été sensibilisés à la violence et les abus dont ils peuvent être victimes. Évidemment les situations ont été exagérées, mais les deux auteurs Pierre Quintal et Michel Soutière, policiers dans la ville de Longueuil, se sont basés sur des faits vécus.

La pièce raconte l’histoire d’Arthur, qui reçoit la visite de son voisin d’en haut et de Bobby Cash, deux escrocs qui ne désirent que lui soutirer de l’argent. Malheureusement Arthur leur donnera des détails qui n’aideront pas à sa cause. Les policiers frappent aussi à sa porte pour l’aider et lui parler de ses droits par exemple celui de voir sa petite fille en tant que grand-père. Son propre fils Philippe est vulgaire envers lui et se sert de sa fille pour lui demander encore plus d’argent et lui fait des menaces.

Les spectateurs ont beaucoup apprécié la pièce de théâtre et ont même ovationnés les comédiens. «Cette pièce démontre bien la naïveté des personnes âgées, a constaté Brigitte Bergeron. Souvent, elles donnent beaucoup trop de détails et ne se méfient pas assez des gens. C’était dur et révoltant, mais nous savons que ça se peut.» Nous avons déjà entendu parlé que des aînés avaient vécu des abus semblables», a renchéri Jacynthe Gilbert.

Après la présentation du spectacle, les gens ont pu avoir de l’information ou parler avec des intervenants sur ce qu’ils vivent grâce à la présence de différents organismes. «Réveille-toi Arthur» a été présenté par la Table de concertation des aînés de Charlevoix.

«C’était important pour nous de montrer des situations réelles qui arrivent aux aînés, a fait savoir Andrée Saint-Laurent, présidente de la Table. Nous sommes très satisfaits de la participation des gens, qui a été au-delà de nos attentes. C’était important de sensibiliser les aînés. Souvent, ils ne pensent pas que la pression exercée par leurs enfants c’est criminel.»

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