«Nous sommes des jeunes qui veulent tout simplement s'amuser»—Jérémie Paquet

15 mars 2010
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Les joueurs du Junior AA ont décidé tous ensemble de se serrer les coudes, en demeurant solidaires, pour contester la suspension du défenseur Tommy Ferland par la direction du Frank et Michel.

 

Le centre Jérémie Paquet livre sa version des faits sur les événements qui se sont déroulés, samedi soir dernier, avant la présentation du match contre l’équipe Frontenac à l’Arpidrome de Québec :

 

 «Oui, nous avons lancé un ultimatum au gérant Martin Boilard, admet-il. Nous lui avons dit que si Tommy Ferland ne jouait pas, on ne jouait pas nous autres non plus. M. Boilard et le commanditaire Éric Saint-Gelais ont alors récupéré tous les chandails de l’équipe. Chacun d’entre nous paie 500 $ en début de saison pour jouer au hockey et ceux qui ont récemment évolué dans les rangs seniors étaient tous des joueurs affiliés à leur équipe respective. Nous croyons que ce n’est pas au commanditaire de décider quel joueur doit jouer et quel autre joueur n’a pas le droit de jouer.»

 

Après vérification auprès de la direction de Hockey-Jeunesse, chacun des joueurs verse la somme de 290 $ et non 500 $ comme mentionné ci-haut.

Jérémie et ses coéquipiers trouvent bizarre que la direction n’ait pas suspendu Christopher Tremblay, autre défenseur au sein de l’équipe junior, pour avoir porté le chandail du Jazz de la ligue senior, le même soir que Tommy Ferland évoluait pour le Hyundai-Croft :

 

«Peut-être parce que c’était la deuxième fois que Tommy jouait pour le Hyundai/Croft. De toute façon, on ne trouve pas ça normal de suspendre un joueur alors qu’un autre peut continuer à jouer. Nous sommes une gang de jeunes qui ne désirent seulement que de jouer au hockey pour s’amuser et avoir du plaisir ensemble au sein du hockey mineur», a laissé entendre le joueur de centre, en guise de conclusion.

 

Mardi soir dernier, Charlevoix avait battu l’équipe Champlain par la marque de 6 à 5. Jérémie Paquet a inscrit un tour du chapeau. Samedi dernier, contre Frontenac, Charlevoix s’était payé un festin offensif de 9 à 0.

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