Concours de contes de Noël: Les enfants s'inventent un Noël à l'école

Par Emelie Bernier 30 Décembre 2009
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Les  membres de l’organisme de participation des parents (OPP) des écoles Thomas-Tremblay et Rodolphe-Forget ont trouvé une façon originale d’investir les sommes recueillies lors de leur marche-o-thon de Halloween. Les jeunes de la 3e à la 6e année années ont été invités à participer à un concours de contes sur le thème de Noël. 35 élèves ont pris part au concours qui a couronné 5 gagnants. Élodie Simard (3e année, classe d’Annie Tremblay), Noémie Gagnon (4e année, classe de Lynda Bouchard), Louis-David Simard (4e année, classe de Marielle Tremblay), Rose Tremblay (5e année, classe de Sylvie Cormier) et Élodie Bernier (6e année, classe de Marie-Claude Saulnier) ont remporté les honneurs. L’Hebdo Charlevoisien publie les contes primés sur son site internet www.charlevoixendirect.com, sous l’onglet Culturel. Félicitations aux écrivains en herbe!

Le Père Noël arrive en retard
Il était une fois une école qui se préparait à fêter Noël. C’était la troisième période de l’avant-midi et le groupe de madame Sylvie décorait sa classe. Arthur, qui est un peu rondouillard, s’occupait des guirlandes. Étienne, très visible avec sa belle chevelure blonde, préparait les banderoles avec Émilie. Arthur, Étienne et Émilie sont les meilleurs amis du monde. Robert, Marie, Hugo, Rose et le reste de la classe aidèrent leur professeur à accrocher des bricolages. Après avoir bien travaillé, la cloche sonna. Les trois amis se rendirent au service de garde pour dîner. Au menu, il y avait du foie de poulet mal cuit! Beurk! Une chance que la madame a un chien, pendant qu’elle avait le dos tourné, ils glissèrent leurs plats en-dessous de la table. Après le dîner, les amis se rendirent au gymnase pour rencontrer le Père Noël. Quand ils entrèrent dans la salle de gym, tout le monde était déjà assis. Mais le Père Noël n’était pas encore là, il était en retard. Cinq minutes s’écoulèrent avant que les professeurs décident de partir à sa recherche. Tous les élèves participèrent à cette tâche et fouillèrent partout, même dans les toilettes! Après une heure, Étienne était épuisé de courir dans tous les sens. Il s’assit (devant la porte du concierge), songeur. Aussitôt, il entendit un long soupir. Il demanda les clés au monsieur et ouvrit la porte. SURPRISE! Le Père Noël était couché par terre,  ligoté. Étienne cria de toutes ses forces : « Je l’ai trouvé! »
Ensuite, il s’empressa de le libérer. Peu de temps après, les autres arrivèrent. Il y eut un long silence. Émilie finit  par poser une question : « Qui vous a fait ça? » Le vieillard répondit : « C’est le directeur. Il a pris trop de médicament contre  la grippe AH1N1 et est devenu fou! Maintenant, retournons au gymnase et que la fête commence!… »

Élodie Simard
Classe de madame Annie Tremblay
3e année

Enquête de Noël
Il était une fois une école qui s’apprêtait à fêter Noël. Chaque élève devait piger le nom d’un autre élève pour un échange de cadeaux. Sophie, une des élèves, était amoureuse d’un garçon nommé Thomas. Justement elle l’avait pigé. Il y avait plein de cadeaux sous le sapin. Le plus gros cadeau était  pour Thomas. Un beau matin tous les cadeaux avaient disparu, tout le monde se doutait que ça devait être un tour du méchant Jean. Ce jour là, tous les élèves firent une enquête. Thomas a vu que le plus gros cadeau aussi avait disparu, alors il mena l’enquête. Tout à coup, Roxy, une des élèves, s’écria : « LES CADEAUX !!!» Roxy avait trouvé les cadeaux, ils étaient dans le sac et le bureau de Jean. L’éducatrice en colère l’envoya dans le corridor. Jean était si déçu de son action qu’il pleura. Pour s’excuser, Jean donna un cadeau à tout le monde. Quelques heures plus tard, vint le moment d’ouvrir les cadeaux, Thomas était content. Quand il ouvrit le plus gros cadeau, c’était un gros cœur en papier mâché. Il regarda Sophie et elle lui fit un sourire éclatant.

Noémie Gagnon
Classe de madame Lynda Bouchard
4e année

Le sens de la fête de Noël
Il était une fois une école qui s’apprêtait à fêter Noël. Tout le monde travaillait pour compléter les préparatifs de Noël. On aurait dit une véritable ruche d’abeilles. On ne voulait absolument rien oublier pour cette fête si importante.
L’atmosphère était agréable. Tous les enfants joyeux fredonnaient des airs de Noël.
Tout était  maintenant prêt. Des images, des guirlandes et décorations se retrouvaient partout. Au centre de l’école, il y avait un énorme sapin avec une magnifique étoile, des lumières, des boules et des cannes en bonbon. Au pied de l’arbre, des dizaines de cadeaux d’échange et oups… où étaient  le bœuf, l’âne, les rois mages, Joseph, Marie et Jésus?
Ce fut  la panique, où était la crèche? Tout le monde chercha partout : au bureau du directeur, au local de musique, dans l’armoire à balais de monsieur Edgar le concierge… elle restait introuvable.
Finalement, c’est Mathieu l’ingénieux qui en déplaçant quelques cadeaux a retrouvé l’objet précieux. Les enfants prirent alors conscience qu’ils avaient retrouvé la crèche, mais surtout le vrai sens de la fête de Noël.

Louis-David Simard
Classe de madame Marielle Tremblay
4e année

Tempête de Noël
Il était une fois une immense école qui se préparait pour Noël. Elle était si immense qu’elle pouvait accueillir 8 000 élèves. Elle contenait de la maternelle jusqu’au secondaire V. Mais il y avait un petit défaut : elle était à 40 kilomètres des maisons des élèves.
La veille de Noël, à midi, toute l’école a appris qu’il y avait une gigantesque tempête de neige et que toutes les routes étaient fermées. Les parents ne pouvaient plus venir chercher leurs enfants. Les élèves les plus vieux étaient bien relax, le personnel perdait les pédales pendant que les petits pleuraient. Maxime, un jeune adolescent, se rappela qu’il avait une tante qui habitait le Pôle Nord; il lui téléphona et lui demanda d’envoyer les lutins du Père Noël.
Ses amis et lui attendirent. Enfin, les lutins arrivèrent. Maxime les conduisit dans le gymnase et alla chercher tous les enfants de l’école. Avec un peu de retard, la fée des glaces arriva à son tour. Et ils firent plein d’activités. Cette nuit là, ils attendirent le Père Noël le plus longtemps possible, mais ils s’endormirent trop fatigués.
Tout à coup, tout le monde se réveilla en sursaut. Le Père Noël et ses rennes étaient là. Les plus jeunes allèrent le voir tandis que les plus vieux allèrent voir les rennes. Le Père Noël donna des cadeaux à tous les élèves et s’en retourna avec les lutins, ses rennes et la fée des glaces. Pendant ce temps, les enfants déballèrent leurs cadeaux  et s’endormirent tous heureux. Le lendemain, Maxime et ses amis firent le déjeuner et tout le monde fut content des cadeaux reçus. Finalement, ils passèrent le reste des vacances à l’école.

 

Rose Tremblay          
Classe de madame Sylvie Cormier
5e année

 

Un Noël inoubliable!
Il était une fois une école qui s’apprêtait à fêter Noël… L’école était parfaitement prête à accueillir tous les jeunes qui avaient pris beaucoup d’heures afin d’être parfaits et parfaites pour assister au Bal en blanc. Le directeur et les p
rofesseurs ont donné l’énorme charge au concierge d’ouvrir la porte pour que les jeunes puissent  entrer à 21h00 tapant.
Sauf un petit détail, le concierge a complètement oublié qu’il devait ouvrir la porte parce qu’il dormait. Or à cause de ce petit somme, toute l’école a souffert. Bien sûr, il n’a pas fait exprès, mais il était maintenant 21h00 et personne n’est entré dans l’école. Plusieurs jeunes ont quitté mais d’autres plus optimistes sont restés dans la cour d’école par un froid du 23 décembre. Après plusieurs heures d’attente, le concierge s’est enfin réveillé.
 Les plus patients ont pu enfin entrer dans l’école et y faire la fête. De ce groupe, une jeune fille nommée Charlotte se sentait bien seule. Charlotte avait mis beaucoup d’espoir dans cette soirée pour conquérir un jeune homme nommé David. Elle espérait devenir sa cavalière. Malheureusement pour elle, le garçon n’avait pas  eu la patience d’attendre.
Charlotte a donc passé une des pires soirées de sa vie. Assise seule dans un coin, elle a pleuré toutes les larmes de son corps à regarder ses amies s’amuser et danser. Arriva la dernière danse de la soirée. Ce moment étant trop difficile pour Charlotte, elle se leva pour quitter. Tête baissée, elle traversa la piste de danse sous les regards de ses copains. Avant de franchir la porte, elle regarda une dernière fois avec une larme à l’œil ses amies. C’est alors que derrière elle la porte s’ouvrit. Puis doucement une main toucha son épaule. Le cœur de Charlotte se mit alors à battre de façon  incontrôlable et lorsqu’elle se retourna son regard croisa celui qu’elle espérait. David était de retour, et il l’invita pour la dernière danse.

Élodie Bernier
Classe de madame Marie-Claude Saulnier
6e année


 

 

 

 

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