Au-delà de 80 élèves, âgés de 4 à 18 ans, fréquentent à l’heure actuelle l’école de danse de la Cité d’art, à Cap-à-l’Aigle, activité physique et artistique qui revient en force dans la région avec la complicité d’Alexandra Savard et Marie-Noëlle Jacob-Tardif.
Une dizaine de fillettes âgées de 4 ans sont initiées à la joie des premiers pas de danse sous forme de jeux, dans le volet «éveil à la danse». Les enfants de 5-6 ans sont réunis dans le groupe «danse créative» où les enseignantes flirtent avec le rythme, la confiance en soi et la relation avec les autres.
Le volet «danse funky-jazz» regroupe une quarantaine d’élèves âgés de 7-12 ans qui s’acclimatent avec la technique Simonson, issue de la ville de New York et mélange musical où les mouvements sont plus rapides et plus saccadés :
«Ce volet touche l’approche contemporaine. C’est dans ce groupe que l’on respecte la morphologie de chacun des danseurs et danseuses», informe Mme Savard, propriétaire de l’école et diplômée d’un baccalauréat en danse de l’UQAM.
Une quinzaine d’enfants (7-9 ans) sont également inscrits dans des cours de ballet classique. On retrouve en outre des élèves âgés de 13-18 ans dans le volet «danse contemporaine» qui embrasse plusieurs mélanges de style et de culture.
L’école de la Citée a amorcé cet automne sa deuxième saison : «La danse manquait cruellement à la région. Les jeunes sentent le besoin de bouger et de s’exprimer en pratiquant une activité valorisante sur le plan physique et sur le plan artistique. Avec certains groupes, je suggère l’approche de l’improvisation structurée, ce qui est excellent au niveau de la création individuelle», glisse Mme Savard qui a également vécu une immersion de quatre mois en Indonésie pour apprivoiser la culture de la danse balinaise.
Une trentaine de photos du volet «éveil à la danse» pour les fillettes de 4 ans sont maintenant en ligne dans l’album photo, histoire de vivre un instant magique avec la joie des premiers pas de danse.
