La fin d'un règne au Symposium international d'art contemporain de Baie-Saint-Paul

4 septembre 2009
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La porte est à peine refermée sur l’édition 2009 que déjà, la prochaine édition du Symposium prend le haut du pavé. Épuisé, mais comblé, le commissaire Martin Dufrasne dresse un bilan de «son» Symposium, avant de tirer sa révérence.

Dimanche le 30 août dernier, le commissaire Martin Dufrasne a effectué une dernière tournée des ateliers éphémères de la cohorte des artistes du Symposium 2009, avec à ses trousses une cinquantaine de personnes venues entendre ses ultimes commentaires. «Mon premier désir, c’était que le public apprécie, comprenne le travail des artistes. Dans le cadre d’Incroyables et merveilleuses, je pense que nous avons atteint cet objectif. Le retour en force du dessin et de la peinture y est sans doute pour quelque chose», confie-t-il. «Mon deuxième désir, c’était que les artistes performent. Je n’avais aucun doute sur la qualité de la sélection, mais je suis ébloui par l’ardeur au travail, l’assiduité des artistes. Et la collégialité dans laquelle les artistes ont travaillé était belle à voir.»

Cette année, la plupart des artistes n’ont pas offert d’œuvre achevée au public du Symposium, mais ont plutôt convié celui-ci au cœur même du processus de recherche qui sous-tend la création.
«Je suis content, car les gens ont répondu présents, tant au projet du Phare qu’à la programmation parallèle des soirées cinéma et des conférences. Maintenant, j’espère que les gens inscriront une visite au Symposium dans un rituel annuel», conclut Martin Dufrasne.
20 000 personnes ont participé à l’une ou l’autre des activités du Symposium, dont le budget est estimé à 300 000$.

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