Des formations selon les besoins

18 février 2009
Temps de lecture :

En marge du projet d’agrandissement du pavillon les Cimes, le Centre de formation professionnelle et la CSC tentent d’obtenir du ministère de l’Éducation des autorisations provisoires pour offrir les formations de son choix. Actuellement, le Centre de formation doit négocier avec d’autres écoles les droits sur certaines formations comme Charpenterie menuiserie. « Avec ces cartes rotatives, nous pourrions déterminer nos besoins en formation aux deux ans, sans demander la permission aux autres commissions scolaires », d’expliquer Guy Dufour, directeur du Centre de formation professionnelle.

 

« La réalité, c’est que les jeunes qui quittent la région pour suivre une formation, on les perd. Ça serait bien de garder nos jeunes ici. La meilleure chance pour nous, c’est de donner des formations ponctuelles selon les besoins du marché de l’emploi. » Un argument de plus en faveur de la rénovation du pavillon de La Malbaie et ses futurs « ateliers polyvalents ».

 

Actuellement, ces « cartes de formation rotatives », qui « permettent de donner n’importe qu’elles formation qui se donnent au Québec », aurait été distribuées à une seule reprise par le MEQ, soit dans la région de l’Outaouais. Le directeur général Robert Labbé dit être « confiant » d’obtenir le même genre de possibilités, précisant que « des collèges abondent dans le même sens que nous puisque ça nous permettrait d’être complémentaire et autonome au niveau des formations professionnelles ». Un second souffle pour la formation professionnelle qui serait davantage près des besoins et engagée dans le développement économique régional.

Partager cet article