Une année de rêve pour Tremblay à Val-d'Or

Par Eric Maltais 6 janvier 2016
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Carl Tremblay vit une année de rêve avec les Foreurs de Val-d’Or, une puissance de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. D’ailleurs, au moment de l’entrevue, il se croisait les doigts dans l’espoir de finir sa carrière junior dans cette ville de l’Abitibi.

« Oui, j’ai hâte que la période des transactions finisse. Je veux rester ici pour gagner la Coupe avec ce groupe de gars », a lancé  le défenseur originaire de Saint-Siméon. Échangé au cours de l’été par les Saguenéens de Chicoutimi, Tremblay fait partie du groupe des trois joueurs de 20 ans, en compagnie d’Anthony Beauregard, un des meilleurs marqueurs du circuit Courteau, et Jan Mandat, un des deux européens éligibles avec cette équipe de la Cité de l’Or.

En congé pour une semaine à Saint-Siméon, l’arrière au style défensif a confié jouer entre 20 et 25 minutes par match et présente une fiche de 12 points, dont trois buts. « J’ai aimé  mon séjour à Chicoutimi mais sur le plan hockey cela n’a pas toujours été facile. Ici, pour la première fois depuis que j’évolue dans cette ligue, j’évolue pour un club qui se classe dans le top 6 canadien. C’est vraiment bien pour finir ma carrière junior».

Au cours des dernières semaines, Mario Durocher, qui cumule les postes de directeur général et entraîneur, a consolidé sa défensive par le biais de transactions en faisant l’acquisition de deux éléments, le Tchèque de 19 ans Filip Pyrochta, 6 pieds, 179 livres, détenteur d’un fiche de 15 points en 30 matchs, de même que David Henley, un gaillard de 18 ans originaire de Val-d’Or qui fait 6’4 pieds, 205 livres, auteur de 10 points en 32 rencontres.

Val-d’Or affiche en plus une des meilleures attaques de la ligue avec les Aubé-Kubel, Richard, Beauregard, Mandat et compagnie. Avant la défaite de 5-3 subie face aux Huskies de Rouyn-Noranda lors de la dernière rencontre avec le congé des Fêtes, les Foreurs présentaient une séquence de 15 victoires consécutives. Tremblay a repris le boulot le 28 décembre contre l’Armada de Blainville-Boisbriand

Au sujet de sa nouvelle ville d’adoption, le Charlevoisien apprécie : « C’est une belle petite ville. Les gens sont de commerce agréable et aussi de très bons partisans. On joue toujours devant des foules de plus de 2000 personnes. Et contre Rouyn-Noranda,  c’est vraiment toute une rivalité, celle de la 117. C’est le fun de vivre ça », a-t-il conclu. Rejoint entre Noël et le Jour de l’An, le DG Durocher nous avait confié que s’il pouvait améliorer son club, il le ferait. Il a bougé … sans toucher à Tremblay!

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