Les Hautes-Gorges accessibles

Par Eric Maltais 29 juin 2015
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Après une fermeture nécessaire, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a procédé lundi dernier à la réouverture du superbe parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.

En poste depuis un an, André Rouleau, le directeur, n’a pas caché que cette fermeture était nécessaire afin de restaurer les lieux, mais qu’il avait été très difficile de tout remettre en place, la nature ayant repris sa place dans bien des cas.

Plusieurs dizaines d’invités issus de divers milieux touristiques avaient accepté l’invitation, de sorte que le bateau-mouche de 48 places était trop petit pour satisfaire aux exigences de tous lors de la randonnée d’une quinzaine de kilomètres sur la superbe Rivière Malbaie, dans laquelle remonte le saumon jusqu’en aval au barrage, là où la pêche est permise depuis ce printemps.

Prenant la parole, la mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs, Claire Gagnon, a pris soin de souligner l’importance de l’apport économique et touristique de ce superbe territoire géré par la Sépaq. Elle a de plus réitéré sa volonté d’assister au jour où il y aura l’électrification des Hautes-Gorges, un engagement ferme qu’elle défendra jusqu’au bout.

De son côté, la préfet de la MRC de Charlevoix et mairesse de Saint-Urbain, Claudette Simard, a pris soin de féliciter tous ceux qui ont effectué les travaux de restauration, tout en prenant le temps de saluer au passage le travail de l’ex-maire de Saint-Aimé-des-Lacs, Bernard Maltais, qui s’était assuré lorsqu’il était premier magistrat que les nouveaux aménagements des Hautes-Gorges seraient à la hauteur du potentiel qu’offre ce site. M. Maltais a acquiescé, donnant d’un geste symbolique sa bénédiction aux nouveaux aménagements.

Ébauche d’un projet?

Appelé à s’exprimer sur la volonté de la direction d’exploiter ce parc à l’année, M. Rouleau a timidement avoué qu’un embryon de projet pouvait à ce jour se retrouver sur les planches à dessin. M. Rouleau a confessé qu’il est très tôt pour s’aventurer sur ce terrain. Selon lui, il faudra une longue réflexion, l’implication de partenaires intéressés et trouver les bonnes activités, en complémentarité à l’actuelle offre touristique régionale et nationale, avant même de penser à cette éventualité.

Sur le territoire des Hautes-Gorges, les communications sont difficiles, le relief est accidenté et les activités hivernales de ce parc s’adresseraient donc à priori à une clientèle très ciblée à la recherche de sensations très spécifiques. Actuellement, les priorités sont les sentiers pédestres accessibles à tous, les équipements additionnels et les accompagnements adéquats.

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