Le kitesnow reviendra, chaque année, à Saint-Aimé

Par Gilles Fiset 19 mars 2016
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Suite à l’engouement des kiters devant la beauté et les facilités de la région lors de la coupe provincial de kitesnow  au lac Nairn en fin de semaine, les organisateurs des compétitions de cette discipline veulent inclure Charlevoix dans leur calendrier annuel. Une idée qui plait à la municipalité de Saint-Aimé.

« On veut que la région de Charlevoix fasse partie du calendrier chaque année », affirme Hugues Bouchard, président du conseil d’administration de Zone Turbulence et un des organisateurs de la Coupe du Québec. « Actuellement, ce que l’on regarde avec la municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs, c’est de tenir un événement annuel, est-ce que ça va être la finale de nos compétitions, on verra », ajoute M. Bouchard, visiblement séduit par la région. « On a vraiment des conditions qui sont formidables ici. On pouvait pas demander mieux, on a une belle participation des gens de Saint-Aimé et avec le paysage on se croirait dans les Alpes. Les kiters sont très heureux », dit-il.

Il faut dire que les responsables de la fédération québécois ont un œil sur Charlevoix depuis quelques années déjà. « Ça fait deux ou trois ans que Charlevoix est dans notre mire parce que c’est un des endroits où il y a encore de la neige au mois de mars et l’ambiance est agréable. On a des courses dans d’autres régions du Québec, mais on préfère Charlevoix puisque c’est proche de Québec et du Saguenay. En plus, il y a vraiment une offre intéressante ici. Il y a de tout pour les participants. Ils peuvent venir faire du kite, du ski alpin ou aller à La Malbaie », explique Hugues Bouchard en confiant que ses enfants passaient la journée à faire du ski au Mont Grand-Fonds.

La mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs, Claire Gagnon, affirme que la municipalité est plus qu’intéressée au retour d’un événement du calendrier de la fédération de ski tracté, et même à faire mieux encore que ce qui a déjà été fait. « Ça fait trois semaines que l’on travaille à les accueillir, mais quand on se préparera sur une période de quatre à six mois, comme on fait pour le Triathlon ou le Rodéo de Charlevoix, Saint-Aimé participera encore plus », énonce la mairesse en ajoutant que l’événementiel et le tourisme occupent une place de premier ordre dans sa municipalité.

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