Dossier acéricole: l'UPA poursuit la sensibilisation

Par Dave Kidd 18 mars 2016
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La Fédération de l’UPA Capitale-Nationale-Côte-Nord et le Syndicat des producteurs acéricoles de la région de Québec-Rive-Nord ont  réuni des élus pour discuter des enjeux du dossier acéricole et les sensibiliser.

La rencontre tenue au Domaine L’Ange-Gardien s’inscrit dans une série d’initiatives pour expliquer et faire connaître les mécanismes et les impacts positifs du système de mise en marché.  

La députée Caroline Simard a participé à la rencontre. Lucie Cadieux et Michel Dufour des représentants de l’UPA de Charlevoix y étaient aussi.

Selon Jacynthe Gagnon, présidente de la Fédération régionale de l’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord, voulait sensibiliser les élus « car au bout de la ligne, c’est toute la mise en marché collective qui se voit ébranlée par ce rapport».

Le milieu est inquiet par le signal envoyé par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Pierre Paradis.  «Le seul argument qu’il a, c’est que l’on perd des parts de marché! Les faits, c’est que depuis que l’on a l’agence de vente, on gagne continuellement de nouveaux marchés, et ce, à juste prix. Nous sommes peu nombreux sur la planète à pouvoir produire le sirop d’érable, donc le marché est sans limites pour un aussi bon produit», a lancé Alain Gauthier, président du Syndicat des producteurs acéricoles de Québec-Rive-Nord.

Le syndicat promet de rester actif,  malgré la saison des sucres, « pour préserver nos acquis et surtout pour démontrer que nous ne sommes pas prêts à laisser tomber un système qui est profitable pour toute la filière», ajoute Alain Gauthier.

Dans la région Capitale-Nationale-Côte-Nord, on compte 183 entreprises acéricoles, 1 315 553 entailles, un chiffre d’affaires de plus de 7,8 M$, qui génère près de 300 emplois. Deux de ces entreprises sont dans Charlevoix. 

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