Jusqu’à 9 M$ pour l’aréna Luc et Marie-Claude

Par Dave Kidd 18 août 2015
Temps de lecture :

La réfection de l’Aréna Luc et Marie-Claude de Baie-Saint-Paul pourrait coûter jusqu’à 9 M$. C’est le montant de la dernière estimation faite par la Ville. Le privé pourrait cependant faire baisser la facture. Le concept mis de l’avant à Boischatel intéresse l’administration Fortin.

Le maire Jean Fortin explique la hausse de 2 M$ par l’étude et les travaux nécessaires reliés au parasismique et les contingences. « C’est le coût le plus élevé que pourrait atteindre le projet », dit-il.

L’aréna est un équipement supralocal. Toutes les municipalités devront contribuer financièrement à sa réfection. « Elles verseraient conjointement 125 000$ pendant 25 ans. La participation représente 40 000$ de plus que ce qu’elles donnent présentement », indique le maire de Baie-Saint-Paul.

Avant de lancer le chantier, Baie-Saint-Paul doit discuter avec le gouvernement du Québec pour « obtenir 50% du montant total. Sans l’aide de Québec, on n’y va pas », assure le maire.

Le projet comprend la mise à niveau et le remplacement du système de réfrigération. L’édifice conservera les mêmes dimensions et ne comptera pas plus de sièges. La partie avant serait complétement revue.

Boischatel compte depuis quelques mois sur le complexe sportif Trane. Dans le bâtiment de 40 000 pieds carrés, construit au coût de 5,5 M$, il y a une patinoire intérieure et une salle d’entraînement. Les promoteurs sont Marie-Chantal Morissette et Charles Vigneault. Baie-Saint-Paul s’est intéressée à leur concept. Selon nos informations, le directeur du service des loisirs dispose de toute la documentation nécessaire. Une rencontre avec le duo Morissette et Vigneault pourrait se tenir bientôt. Dans une entrevue au Journal de Québec, les promoteurs disaient envisager de vendre leur concept d’aréna à d’autres municipalités selon la formule clé en main. « Le même projet coûterait 3 M$ de plus à faire pour une ville. On peut les aider sur ce plan », disaient-ils aussi dans l’article.

Le maire Jean Fortin a l’intention de discuter avec le maire Yves Germain (Boischatel) pour en savoir plus sur la façon dont s’est bâti le projet avant de rencontrer les promoteurs du complexe. « Avant de choisir le concept, il faut déterminer nos besoins », a déclaré Jean Fortin.

Une pataugeoire de 2,5 M$

Le projet d’une nouvelle pataugeoire annexée au centre éducatif Saint-Aubin est lui aussi plus précis. Il comprend la construction d’un bâtiment de 441 mètres carrés qui abriterait la piscine, d’une superficie de 172 mètres carrés; un projet de 2,5 M$. Le gouvernement sera aussi sollicité pour couvrir une partie de l’investissement. Le temps presse un peu pour régler ce dossier. « Les autorités de l’hôpital nous ont fait savoir qu’on ne pourrait plus dispenser de cours dans leur piscine à compter de novembre », confie Jean Fortin.

Partager cet article