“Je crois encore à une entente négociée » -Michaël Tremblay

Par Dave Kidd 12 novembre 2015
Temps de lecture :

Le président du syndicat local de la CSNN de la Fédération de la santé et des services sociaux « ne veut pas croire à une loi spéciale » qui imposerait les conditions de travail aux employés de l’État. Michaël Tremblay croit qu’une « entente négociée est toujours possible.

En cette seconde journée de débrayage du Front commun syndical, les travailleurs demeurent motivés et pensent pour la plupart que la grève peut inciter le gouvernement à bouger. « Je suis solidaire », dit une jeune femme qui admet que pendant qu’elle est dehors « le travail s’accumule sur son bureau ».

Un agent de sécurité croit que « Québec doit faire un pas en avant pour trouver une entente ». Une autre syndiquée estime que « le gouvernement niaise les syndicats avec une offre ridicule. Une entente aurait été possible il y a longtemps». 

Michaël Tremblay affirme  que la mobilisation ne s’effrite pas. « Des employés en congé viennent manifester avec nous »,dit-il.

Demain, Ann Gingras et Richard Gauvin, respectivement présidente et vice-président du Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches de la CSN visiteront Charlevoix pour appuyer les salariés du secteur public en grève. 

Partager cet article