26 avril 2024
Depuis le 17 août, le chalet d’accueil du Mont Grand-Fonds subit une cure de rajeunissement au coût de près de 1,6 M $.
Alain Goulet, le président-directeur général, a accepté de nous faire faire le tour du propriétaire jeudi dernier. Tout a été rasé à l’intérieur de la vieille section; le béton cassé, les murs arrachés. Il fallait consolider la base en se conformant aux normes parasismiques exigées sur les chantiers publics dans Charlevoix. La cuisine, les salles de bain, l’électricité, la climatisation, le revêtement de planches à l’essence de pin, tout est revu pour donner un complexe moderne, adapté aux besoins des skieurs, planchistes, fondeurs et adeptes de diverses pratiques de plein air, dans une ambiance des plus chaleureuse.
« C’est un chalet très patrimonial et historique. Il fallait conserver ce cachet. Je pense que nous allons intéresser davantage la clientèle familiale », confesse M. Goulet. Dans une période de morosité économique, l’apport du centre de ski à sa région devient encore plus significatif . « On parle de plus de 3 M $ en retombées économiques et nous avons un budget d’opérations avoisinant le 1,4 M $. Cette année, on passera de 14 à 18 pistes et on espère atteindre le chiffre de 21 à court terme », explique M. Goulet.
Pour comprendre où la station en est rendue, M. Goulet livre un bref rappel historique.
En 1995, la MRC Charlevoix-Est reprenait le mont. En poste depuis cinq ans, M. Goulet confesse que l’implication des Jules Dufour et Michel Couturier, jumelée aux efforts déployés par tous les employés et membres du conseil d’administration, ont permis de faire qu’aujourd’hui le Mont Grand-Fonds se situe parmi les dix stations les plus recherchées comme destination par les touristes.
« Ce que nous allons avoir ici est exceptionnel. Dans Charlevoix, avec le Massif, nous avons les deux montagnes les plus complémentaires. Je suis allé dans l’Ouest canadien cet été et je peux vous dire qu’au Mont Grand-Fonds, ça sent la montagne, ça sent le ski comme à Whistler ».
Parmi les avantages, le p.-d.g. note l’abondance et la qualité de la neige, jumelées à la qualité des infrastructures, qui répondent plus que jamais aux standards et normes du moment.
« Nous avons même été obligés de construire un bassin de 154 000 mètres cubes d’eau afin de répondre aux normes en cas d’incendie, équivalent à cinq fois une piscine normale ».
Rappelons qu’en 2013, plus de 800 000$ avaient été investis pour refaire l’extérieur des bâtiments.
« Nous sommes une destination de choix pour tout l’est de Canada, en plus de la Côte-Nord et du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Avec des installations aussi modernes, je suis convaincu, qu’en plus, cela aidera à la promotion du développement domiciliaire de La Malbaie », conclut-il. Il espère, maintenant, qu’un jour la montagne soit éclairée…
