Le nouveau tracé de la Route verte se précise

Par Jean-Baptiste Levêque 7:00 AM - 20 mars 2024
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Des aménagements seront faits dans Charlevoix pour accueillir la Route verte. Photo Vélo Québec

L’expansion de la Route verte dans Charlevoix va bientôt franchir une nouvelle étape. La majorité du tracé a été définie entre les municipalités et l’organisme Vélo Québec pour le faire homologuer ce printemps par un comité interministériel.

Qualifiée de « plus belle véloroute au monde » par le National Geographic, la Route Verte relie le Québec à l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et les États-Unis et passe actuellement sur une portion limitée de la région de Charlevoix, soit entre les traversiers de Saint-Siméon et de Baie-Sainte-Catherine.

Depuis janvier 2022, l’organisme responsable de la véloroute, Vélo Québec, travaille de concert avec les municipalités de la région pour l’étendre dans tout Charlevoix, en reliant Beaupré et Saint-Siméon. Même s’il reste encore quelques détails à confirmer, le tracé est « statué à 95 % », confirme Nicolas Audet, coordonnateur, développement de la Route verte.

Ainsi, en venant de la Côte-de-Beaupré, la véloroute effectuerait un court passage à Petite-Rivière-Saint-François par la route 138, pour tourner sur le rang Saint-Placide. Elle passerait ensuite par le centre de Baie-Saint-Paul, le chemin Saint-Laurent, le centre de Saint-Urbain puis le rang Saint-Jean-Baptiste pour emprunter la route des Montagnes jusqu’à Saint-Aimé-des-Lacs.

Un nouveau détour par la 138 permettrait de rejoindre le chemin de la Vallée à Clermont et de le suivre jusqu’à La Malbaie, pour enfin reprendre la 138 vers Saint-Siméon.

Malgré ces avancées, les pancartes de la Route verte ne seront pas encore installées avant quelques années. Des améliorations devront être effectuées sur certains tronçons afin de rendre l’ensemble de la véloroute praticable et sécuritaire.

« On parle d’accotements asphaltés pour les routes du ministère des Transports, de chaussées désignées, de pistes cyclables. Des traversées pourraient exiger des tunnels ou des passerelles », détaille Nicolas Audet.

Ce sera au tour des municipalités de faire leurs demandes de financement au gouvernement et de coordonner les travaux nécessaires, avec les conseils et l’appui technique de Vélo Québec.

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