Le PQ veut former un front commun pour faire pression sur le gouvernement fédéral
THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot
Le Parti québécois (PQ) souhaite former un front commun de tous les chefs de partis à Québec afin qu’ils se rendent à Ottawa le plus rapidement possible pour réclamer les pleins pouvoirs en immigration et un montant plus généreux dans les transferts en santé.
Dans une lettre transmise mardi aux autres chefs de partis et au ministre responsable des Relations canadiennes Jean-François Roberge, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon constate que sur ces deux enjeux, le Québec est «dans une impasse».
M. St-Pierre-Plamondon croit qu’il convient de «rétablir un minimum de rapport de force avec Ottawa» sur ces demandes qu’il décrit comme «vitales».
«Vu l’importance de la situation et l’urgence d’avoir tous nos leviers pour contrôler entièrement la planification de notre immigration (…) nous croyons qu’il est essentiel de poser une action forte afin de rétablir un minimum de rapport de force pour le Québec», a-t-il écrit.
Après une rencontre vendredi dernier, le premier ministre François Legault a essuyé un refus de la part de son homologue canadien, Justin Trudeau, quant au rapatriement de tous les pouvoirs en immigration au Québec. Le gouvernement Legault juge que l’afflux des demandeurs d’asile place le Québec dans une situation critique, notamment dans le secteur de l’éducation.
En conférence de presse, M. Trudeau a clairement dit qu’il n’accorderait pas plus de pouvoirs, affirmant que le Québec détenait déjà plus de marge de manœuvre que tous les autres provinces et territoires.
De son côté, M. Legault a dit qu’il évaluait ses options, sans préciser lesquelles.
Sur le sujet de la santé, Ottawa s’est engagé à verser une enveloppe beaucoup moins importante que le souhaitait le gouvernement québécois, qui n’a d’ailleurs toujours pas signé d’entente avec Ottawa de ce côté.
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