Budget 2024-25 : aucun projet abandonné, dit Kariane Bourassa

Par Dave Kidd 7:00 AM - 14 mars 2024
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La députée Kariane Bourassa .Photo courtoisie

La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré se fait rassurante. Kariane Bourassa reconnait que le déficit de 11 milliards prévu dans le budget du gouvernement caquiste « frappe l’imaginaire » , mais avance qu’aucun projet n’est abandonné.

Ceux qui pensaient que le financement accordé pour le centre que l’INRS souhaite implanter dans la région serait dans le budget Girard peuvent arrêter de chercher. Aucune somme n’a été accordée pour Centre de recherche pour des ruralités durables.

« J’ai rapidement texté la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry avec qui j’ai eu un échange positif. C’est prioritaire ce projet », déclare Kariane Bourassa qui rappelle que 335 M$ supplémentaires ont été accordés à ce ministère.

« Personne n’a à s’inquiéter, l’hôpital de La Malbaie va se faire », dit-elle. La députée assure aussi que le futur parc de la Côte-de-Charlevoix dans le secteur de Saint-Siméon « continue sans problème. On vise encore 2027-28 », poursuit-elle. Elle assure aussi que les 5 M$ promis pour l’Espace Hubert-Reeves ne se sont pas envolés.

La députée se réjouit aussi qu’un montant de 10M$ ait été prévu pour pallier aux bris de service de la Société des traversiers du Québec.

Sur le déficit, Kariane Bourassa rappelle que son gouvernement « a fait des choix dans un contexte difficile. Il fallait aider là où ça n’allait plus.  C’est le plus élevé en chiffre, mais pas le plus haut », dit-elle.

Reprenant la même ligne que celle utilisée par son chef plus tôt dans la journée de mercredi, elle dit que le déficit annoncé équivaut à 1,5 % du produit intérieur brut (PIB). Il est moins pire que certains déficits sous des gouvernements péquistes à 4,7% et à 3 % par les libéraux », a souligné la députée.

Kariane Bourassa signale aussi que les investissements majeurs en santé et en éducation s’imposaient.

Elle mentionne en terminant que la révision des programmes, la fin de certains crédits d’impôt et l’effort demandé aux sociétés d’État aideront à rétablir la situation financière du Québec. « On avait promis , en campagne, de garder les finances serrées, on va le faire », conclut-elle.

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