Places en garderie : Baie-Saint-Paul veut savoir

Par Dave Kidd 5:00 AM - 27 février 2024
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Photo IStock

La Ville de Baie-Saint-Paul veut connaître le portrait réel des besoins des parents pour une place en garderie. Pour l’obtenir, l’administration Pilote lance un sondage.

« On manque de places en garderie, mais jusqu’à quel niveau? On ne le sait pas. Avec les informations recueillies, on ajustera nos démarches auprès du gouvernement du Québec », explique le maire Michaël Pilote.

Les résultats du sondage pourraient aussi « intéresser des promoteurs », admet le maire. « On veut qu’il y ait des ouvertures à projets de la part du ministère de la Famille. Dans le moment, des travailleurs de la santé et des services sociaux, de l’éducation et de plusieurs autres domaines nous disent être incapables de revenir au travail faute d’une place en garderie. Baie-Saint-Paul est en effervescence. Plusieurs projets sont à venir et en même temps ça prend des places en garderie, tout comme des logements », dit-il également.

Le sondage s’intéresse aux besoins immédiats et futurs des parents.

Un bref survol de la situation réalisé auprès des responsables des CPE et des garderies en milieu familial démontre que les besoins sont énormes. « J’ai 200 noms sur la liste d’attente. Je reçois 4-5 appels par jour de parents qui étirent des congés sans solde faute d’une place. J’ai même fait une plainte auprès du ministère et j’invite les parents à en faire pour faire bouger les choses », commente Sandra Fortin, directrice générale du CPE La Goélette enchantée.

Elle poursuit en disant avoir « l’argent et le terrain pour agrandir les installations. On pourrait facilement accueillir 60 enfants de plus », termine-t-elle.

À la Garderie du coin, Pierre Larouche confirme une liste de 160 noms. « De ce nombre, il y a 40 femmes enceintes. En 2026, la MRC sera considérée comme insuffisante selon des prévisions qui ont été faites », poursuit-il.

Au bureau coordonnateur du Soleil à la Lune, qui gère des garderies en milieu familial, la directrice générale indique que ce sont les responsables qui détiennent les listes d’attente. Toutefois, Mélanie Mackenzie avoue « qu’elle comblerait facilement 20 places de plus ». Son organisation a un agrément de 204 places. 177 sont occupées.