Le vice-président du Syndicat des travailleurs et travailleurs du CIUSSS affilié à la CSN estime « qu’on est en train de perdre les services publics ».
Sylvain Gravel, qui participe à la journée de grève du Front commun intersyndical, soutient que le gouvernement Legault doit comprendre ce qui se passe dans le moment.
« Le monde quitte le navire. Avec des salaires entre 40 000 $ et 50 000 $, on n’arrive plus. Les conditions de travail n’ont plus de sens. Nous étions précieux pendant la pandémie, les beaux messages à la télévision et tout. Il faut maintenant que les gestes suivent les paroles », dit-il.
Lui comme bien d’autres syndiqués n’a pas digéré la hausse de 30 % que les députés se sont votés. « On l’a sur le cœur. C’est bien certain », poursuit Sylvain Gravel.
Il mentionne que le gouvernement n’aura pas le choix de négocier tant que le Front commun sera uni. « S’il faut rester dehors longtemps, nous sommes prêts. Il y a un fossé entre nos demandes et les offres. Plus de 40 séances de négociations n’ont rien donné », termine-t-il.
