À l’image du réseau public, le Centre de service scolaire de Charlevoix (CSSDC) vise d’améliorer de 5 % le taux de diplomation des élèves du secondaire après sept ans, passant de 81,4 % en juin 2022 à 86 % en juin 2027.
C’est l’un des objectifs fixés dans le Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) 2023-2027, présenté hier soir lors de la séance publique du conseil d’administration du CSSDC.
On y révèle que le taux de diplomation pour les filles était de 86,1 % en juin 2022, et celui des garçons de 77 %. « La diplomation des garçons il y a 10 ans était de moins de 60 % », a rappelé Martine Vallée, directrice du CSSDC.
La directrice a aussi précisé que l’organisme souhaite « réduire la portion d’élèves qui réussissent avec une moyenne entre 60 et 70 % ».
Autre constat que l’équipe du CSSDC tente de mieux comprendre : aucun élève ayant complété ses 5 années au secondaire, mais sans obtenir de diplôme, n’avait un échec au primaire. De plus, parmi ses élèves non diplômés, 73 % résident dans Charlevoix-Est, soit trois sur quatre. Le CSSDC estime également que pour 73 % d’entre eux, des problèmes sociaux ou personnels pourraient avoir eu un impact sur leur réussite scolaire.
Malgré cela, le CSSDC reste parmi les cinq centres de services scolaires où le taux de décrochage est le plus bas au Québec. Mais ces chiffres font ressortir l’autre grande priorité du Centre : améliorer le bien-être des élèves.
La proportion d’élèves des secteurs secondaire, adulte et professionnel auprès de qui un programme de santé mentale positive est implanté est actuellement de 26 %. D’ici 2027, le CSSDC veut l’augmenter à 100 %. L’organisme implante également un programme de gestion positive des comportements au primaire, mais les données et les objectifs restent à déterminer.
Enfin, le CSSDC est « obligé d’innover et d’organiser des services » face aux nouvelles réalités de l’immigration. Le nombre d’élèves en francisation au primaire et au secondaire a presque triplé, passant de 13 en 2021-2022 à 35 en 2022-2023. Une plus forte augmentation est constatée en formation générale des adultes, où le nombre d’élèves francisés est passé de 26 à 110 dans les mêmes années.
