Le Germain Charlevoix veut jouer son rôle

Par Dave Kidd 7:00 AM - 21 octobre 2023
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Benoit Sirard est le nouveau directeur général du Germain Charlevoix

Le nouveau directeur général de l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix entend bien multiplier les associations avec le milieu. Benoit Sirard veut développer des relations d’affaires gagnantes. Son arrivée n’a pas mis de temps à se faire sentir dans les murs de l’établissement alors que les employés n’ont que des bons mots.

Un café avec le nouveau patron de l’hôtel permet de bien cerner ce professionnel du tourisme. Des employés vantent son grand sens de l’écoute et sa capacité à trouver une solution aux problèmes. « Je voulais partir, mais après l’avoir connu, j’ai décidé de rester au travail », a confié l’un d’eux.

Quelle est sa recette? Sa réponse ne relève pas de la pensée magique, pas plus qu’elle est puisée d’une thèse sur les ressources humaines ou d’un philosophe. « Je suis ouvert. Je fais partie de l’équipe. J’ai l’ambition d’être bien dans ce qu’on fait tout en exploitant ce qu’on a de meilleur », mentionne Benoit Sirard.

Avant d’accepter l’offre du Groupe Germain, il a œuvré en Estrie où il était actionnaire et gestionnaire du Château Bromont. « J’étais bien impliqué à tous les niveaux. J’avais fait le tour du jardin. Charlevoix m’attirait. Je suis un bon client de la Sépaq et je voyais le dynamisme du Club Med, du Fairmont Le Manoir Richelieu et du Germain », dit-il.

L’appel pour joindre la famille ne pouvait pas arriver à un meilleur moment. Benoit Sirard avait aussi le profil parfait pour le Germain Charlevoix : il connait le tourisme d’affaires et d’agrément. « Au-delà des valeurs que les hôtels Germain symbolisent, le sentiment de travailler avec un groupe réputé, reconnu partout au Canada et même ailleurs dans le monde, c’est du 100 % made in Québec. Je me considère moi-même comme étant un entrepreneur/intrapreneur né, je ne pouvais pas être plus attiré que par ce fleuron québécois », précise-t-il.

Un de ses défis professionnels est de « démocratiser » l’hôtel. Il compte y arriver avec respect et « devenir un maillon dans la chaîne d’approvisionnement des producteurs locaux. On ne prendra pas la place de
personne, mais la nôtre en devant une référence de coopération », expose-t-il.

Un autre défi concerne le restaurant Les Labours. Une réflexion est amorcée pour réaffirmer son identité. Un concept axé sur le partage est avancé. La restauration n’est pas un secteur facile en matière de ressources humaines. Celles du Germain n’échappent pas à la crise. 

« Ça prend de l’énergie et de la créativité. Ça amène à repenser les façons de faire. On ne peut plus ouvrir un resto 7 jours sur 7 pour les trois services. L’amélioration de la rétention du personnel est à l’ordre du jour », analyse le directeur général du Germain Charlevoix.

Benoit Sirard est arrivé en juin. Rapidement, son habitude de faire le tour du site tôt le matin n’a pas manqué d’attirer l’attention de plusieurs employés. Des gens de l’industrie l’ont aussi trouvé sympathique et dynamique. Il ne donne pas l’impression d’être un feu d’artifice, mais bien d’avoir le feu sacré.

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