Une centaine de partenaires de l’hydrogène prennent le train de Charlevoix

Par Jean-Baptiste Levêque 2:15 PM - 22 août 2023
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Une centaine de partenaires de l’hydrogène venus lancer la nouvelle association à la gare de Baie-Saint-Paul.

Fondée il y a quelques mois, l’association Hydrogène Québec a marqué son lancement en invitant une centaine de partenaires du secteur à prendre le train à hydrogène de Charlevoix. Une initiative qui pourrait aider à ramener le Corodia iLint d’Alstom dans la région.

Le co-fondateur d’Hydrogène Québec, Michel Archambault, explique que le but de l’association « est de faire valoir le rôle de l’hydrogène au Québec, au Canada, à travers le monde. L’expertise québécoise peut être exportée ailleurs comme modèle d’affaires. »

« L’hydrogène, c’est l’élément le plus abondant de l’univers », souligne celui qui est également vice-président Hydrogène et combustibles chez Énergie Brookflield. M. Archambault croit que cette énergie peut « permettre vraiment de décarboner plusieurs secteurs difficiles à électrifier, par exemple les aciéries, le transport lourd, le train ». Le transport reste d’ailleurs le premier émetteur de gaz à effet de serre au Québec.

Pour Michel Archambault, le projet-pilote de train à hydrogène utilisé dans Charlevoix cet été est un exemple à suivre. « Le train de Charlevoix est zéro émission parce qu’il est propulsé par l’hydrogène vert par Harnois Énergies sur son site de Québec. »

La directrice générale du Train de Charlevoix, Nancy Belley, croit que Québec Hydrogène peut aider à faire revenir le train à hydrogène dans Charlevoix. « Plus on en parle, plus c’est concret, plus on a la chance potentiellement d’avoir ce genre de matériel-là sur le territoire », affirme-t-elle.

Rien n’est confirmé toutefois du côté de la compagnie Alstom, propriétaire du train. « Est-ce qu’on aimerait garder? C’est clair qu’on aimerait ça, mais il nous est prêté et non pas donné », répond la directrice sans détour.

« Il faut comprendre qu’on est encore en recherche et développement face à l’hydrogène (et) à l’utilisation du produit dans un train », précise aussi la dg.

Alstom et ses partenaires évaluent justement « les étapes de développement nécessaires à la mise en place d’un écosystème de mobilité à hydrogène et à sa pénétration sur le marché nord-américain », apprend-on dans un communiqué d’Hydrogène Québec.

Le PDG d’Hydrogène Québec, Steven Blanay, et le président du c.a., Michel Archambault.

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