La pluie a cessé et le maire de Baie-Saint-Paul n’a pas eu à élaborer de scénario d’urgence avec son équipe. Michaël Pilote ne redoutait pas un second 1er mai, mais admet « avoir redoublé de prudence », dit-il.
Les seuls dommages aux installations de Baie-Saint-Paul concernent le chemin Léo-Cauchon. C’est un peu un cas classique dès que le niveau d’eau monte, il est endommagé.
« Les ressources sont mobilisées depuis lundi. On s’attendait à observer le niveau des rivières monter, mais les spécialistes ne prédisaient pas d’inondations. La différence avec le 1er mai est le temps. Là, il est tombé beaucoup de pluie en 24 heures. Le 1er mai c’était beaucoup de pluie en quelques heures combinée avec la fonte des neiges et une marée haute. Le tableau était totalement différent », explique le maire.
En fin d’après-midi mardi, il disait que « le pire était passé ». Sans dire que des leçons ont été tirées du 1er mai, il mentionne « qu’on n’a pas lésiné sur les moyens. On faisait déjà du bon travail », dit-il.
En plus de la surveillance étroite des rivières, le mur qui a cédé en mai le long de la rue Ménard a été solidifié de nouveau en prévision de la pluie des 10 et 11 juillet.
Au camping le Genévrier ,où l’aide promise par le gouvernement du Québec n’est toujours pas arrivée, les secteurs D et E ont dû être protégés de la crue des eaux de la rivière des Mares. À un certain moment, la rivière des Mares était à 20 centimètres du niveau qu’elle avait le 1er mai.
La rivière du Gouffre a retrouvé le chemin qu’elle avait pris le premier mai inondant des champs.
Une lectrice a signalé que les fortes pluies ont aussi inondé un champ sur le rang Sainte-Christine à Notre-Dame-des-Monts.
