À l’image de 1984 de George Orwell ou plus récemment Hunger Games de Suzanne Collins, les récits de fiction dystopiques sont toujours populaires. Marie-Michelle Savard sort une première trilogie du genre, Le dernier continent, publiée chez l’éditeur charlevoisien Dreams Workshop.
Le contexte de l’histoire se situe donc dans le futur, alors que « la race humaine vit désormais sur le dernier continent habitable » et que « le peuple est divisé en deux nations par un énorme mur ». Un couple et leur enfant se voient séparés malgré eux et vivront une grande aventure pour tenter de se retrouver.
« Je partais d’une manie faite chaque soir : faire l’inventaire de quoi amener en cas d’urgence », raconte Marie-Michelle Savard pour expliquer le point de départ de son histoire. « J’ai écrit cette première scène-là, puis j’ai tranquillement monté une histoire et un monde dystopique. »
La nouvelle auteure est également chargée de projet en agriculture urbaine et écocitoyenneté. Ses valeurs environnementales, liées notamment au minimalisme, ne sont pas étrangères à l’origine de son projet d’écriture. Mais son roman n’est pas moralisateur pour autant.
« Ça parle davantage de la valeur de la famille, de comment on réagit en période de crise. Les personnages évoluent. On voit leur croissance personnelle à travers ça. »
À travers son histoire, Marie-Michelle Savard veut aussi sensibiliser les gens à « se forger leurs propres opinions » et à « découvrir l’autre » au-delà du jugement. « Les gens ne sont pas foncièrement méchants, ils posent des gestes selon leurs valeurs, qui seront jugés pareil », donne-t-elle en exemple.
L’auteure est heureuse de travailler avec Dreams Workshop, maison d’édition créée par les citoyens de Saint-Urbain Jessica Lajoie et David Landry. « Il y a un bon fit de personnalités. Ils ont eu un coup de cœur pour le livre. »
Le premier tome de la série, Notre côté du mur, est d’ailleurs disponible sur commande au dreamsworkshop.ca. L’auteure confirme que l’écriture du deuxième tome est presque terminée.
